Si vous cherchez plus que de simples paysages de montagne—si la culture Sherpa, les monastères bouddhistes ou simplement le fait de pouvoir dire « j’ai été au Camp de Base de l’Everest » vous attirent—ce trek vous offre tout ça, plus une foule de petits instants qui resteront gravés bien après que vous ayez rangé vos chaussures.
La première chose qui m’a frappé en arrivant à Katmandou, c’était ce mélange d’encens et de klaxons—un chaos qui, d’une certaine façon, vous accueille à bras ouverts. Notre guide nous attendait à la sortie de l’aéroport, brandissant une petite pancarte avec mon nom. Après un court trajet à travers les ruelles sinueuses de la ville, nous avons posé nos sacs dans un petit hôtel où les lits semblaient incroyablement moelleux après le vol. Je me souviens m’être réveillé tôt, encore un peu décalé, au son lointain de chants venant d’un temple proche.
Le vol jusqu’à Lukla, c’est une expérience à vivre—un petit avion, des vues sur la montagne de chaque côté, et des applaudissements quand on a atterri. L’air était vif et frais dès que nous avons posé le pied sur la piste. On a commencé à marcher tout de suite, le long d’un sentier bordé de moulins à prières et de petites échoppes où l’on vendait du thé au lait sucré. À midi, on atteignait Phakding, un village au bord de la rivière où, si vous laissez la fenêtre ouverte, vous entendez le Dudh Koshi rugir toute la nuit.
La montée vers Namche Bazaar n’a pas été de tout repos—mes jambes brûlaient sur la dernière côte—mais apercevoir l’Everest pour la première fois valait chaque pas. Namche est un village animé ; il y a une boulangerie, Hermann Helmer’s, où j’ai dégusté une tarte aux pommes (oui, vraiment) en regardant les trekkeurs échanger leurs récits autour d’un café. Le samedi matin, la place du marché s’anime avec les locaux qui vendent du fromage de yak et des bonnets en laine.
On a pris une journée de plus à Namche pour s’habituer à l’altitude. Certains sont montés jusqu’à Khumjung ou même Thame—moi, j’ai préféré rejoindre un groupe qui partait vers la piste d’atterrissage de Syangboche. La vue d’en haut est incroyable : l’Everest d’un côté, des vallées vert foncé de l’autre. Le vent y porte une odeur terreuse de genévriers.
Le sentier serpente à travers des forêts de pins et longe des mani stones gravés de prières tibétaines. À Tengboche, les moines chantent dans leur monastère tandis que les trekkeurs s’installent en silence sur des bancs en bois à l’extérieur. Je me souviens de mes chaussures qui crissaient sur le sol ciré quand je suis entré pendant les prières de l’après-midi—c’était comme pénétrer dans un autre monde, le temps d’un instant.
Dingboche est encore plus haut ; les nuits y sont plus froides et parfois on entendait au loin des avalanches tomber sur Ama Dablam après la tombée de la nuit. On a fait une autre balade d’acclimatation vers Chhukung—ma bouteille d’eau a gelé avant le déjeuner, mais la vue sur Island Peak et Makalu était à couper le souffle.
Lobuche donne presque l’impression d’un paysage lunaire—sol rocailleux, air raréfié, rien ne pousse ici à part quelques petites fleurs violettes qui percent le gravier en juin. La dernière étape vers le Camp de Base suit le glacier du Khumbu ; vous croiserez des drapeaux de prière flottant dans le vent glacé et verrez les tentes des alpinistes regroupées sous d’immenses cascades de glace. Honnêtement, être au camp de base ne vous offre pas la meilleure vue sur l’Everest (ça viendra plus tard), mais en regardant la vallée en contrebas avec tous ces sommets autour, c’est une sensation unique.
Le lendemain matin, on a grimpé Kalapaththar pour voir le lever du soleil—le froid mordait les doigts, mais quand la lumière a touché le sommet de l’Everest, un silence s’est installé quelques secondes. Sur le chemin du retour, en passant par Pheriche et Pangboche, les rhododendrons fleurissaient en rose vif contre les murs de pierre grise, et les enfants nous saluaient depuis les portes.
Les derniers jours reprennent les mêmes sentiers : traverser des ponts suspendus décorés de drapeaux de prière fanés, s’arrêter pour une soupe de nouilles dans de petites auberges où les propriétaires semblent toujours retenir votre nom dès le deuxième jour. De retour à Lukla, un mélange de fierté et de soulagement vous envahit—vous l’avez fait ! Puis un dernier vol cahoteux au-dessus des collines verdoyantes vous ramène dans le tumulte coloré de Katmandou.
Le trek demande une bonne condition physique ; comptez 5 à 7 heures de marche par jour avec quelques montées raides. Les journées d’acclimatation aident la plupart des gens à s’adapter en toute sécurité.
Vous trouverez des plats simples comme le dal bhat (riz et lentilles), des nouilles, des soupes, des œufs—et même des boulangeries dans les plus grands villages comme Namche Bazaar.
Il peut survenir au-dessus de 3 000 mètres ; nos guides surveillent tout le monde de près avec un oxymètre et intègrent des journées d’acclimatation dans le programme.
Oui ! Vous aurez un sac de couchage chaud, une doudoune et un sac de voyage à disposition pendant le trek—tout est inclus dans votre forfait.
Votre voyage comprend les transferts aéroport à Katmandou (international et domestique), les nuits en hôtel avant et après le trek, l’hébergement en guesthouse pendant le trek, tous les repas durant les journées de marche (options végétariennes disponibles), les permis pour le parc national de Sagarmatha et les frais locaux, les vols domestiques entre Katmandou/Ramechhap et Lukla (taxes incluses), l’utilisation du sac de couchage/doudoune/sac de voyage si besoin, un guide de montagne anglophone agréé (avec sa nourriture, assurance et équipement), une trousse de premiers secours et des contrôles à l’oxymètre en altitude—ainsi qu’un soutien complet en cas de secours ou évacuation.
Besoin d’aide pour planifier votre prochaine activité ?