Vous ferez vos courses au marché local avec un chef balinais à Ubud, choisirez vos ingrédients frais, puis cuisinerez sept plats traditionnels (végétariens ou non) à votre propre poste avec vue sur les rizières. Vous dégusterez vos créations ensemble au déjeuner ou dîner — et rirez peut-être en essayant d’emballer vos plats dans une feuille de bananier.
Pour être honnête, je me suis inscrit au cours de cuisine d’Ubud surtout parce que je pensais que ça serait sympa de couper des légumes et manger des nouilles. Je ne m’attendais pas à apprécier le ramassage tôt le matin (je ne suis pas du matin), mais il y avait quelque chose dans l’air doux d’Ubud qui rendait ça agréable. Notre chauffeur a souri quand j’ai demandé si on allait prendre un café d’abord — il m’a juste dit « Attends le marché ». Alors on a attendu.
Le marché d’art d’Ubud bourdonnait déjà quand on est arrivés. Notre chef, Wayan, connaissait tout le monde — il montrait un tas de curcuma ou une vendeuse de piments en racontant des petites anecdotes. J’ai essayé de dire « terima kasih » et j’ai sûrement massacré la prononciation ; il a ri et m’a corrigé avec douceur. Les odeurs étaient incroyables : bananes sucrées, un parfum fumé, une pointe d’épices qui piquait les yeux. On a choisi les légumes pour le cours (je n’arrive toujours pas à retenir la moitié de leurs noms) et Wayan nous a appris à repérer les meilleurs. Il répétait souvent « frais, c’est le goût », ça m’est resté.
De retour dans la cuisine ouverte — installée au bord d’une ferme, avec les rizières à perte de vue derrière nous — chacun avait sa station et son tablier. Une musique lointaine, des coqs qui chantaient par moments. On a appris à préparer le bumbu Bali (la pâte d’épices) en pilant tout à la main ; mes bras s’en souvenaient encore après. Wayan passait entre nous, montrant comment envelopper le poisson dans une feuille de bananier ou retourner les satays sans en perdre la moitié dans la poêle. Ce jour-là, j’ai choisi végétarien : pepes aux champignons, sate de tempeh avec une sauce cacahuète tellement bonne que j’ai failli lécher le bol. Le déjeuner, c’était ce qu’on avait cuisiné, partagé autour d’une grande table pendant qu’un chien se baladait entre nos pieds en espérant quelques restes.
Je ne m’attendais pas au dessert — kolak pisang, des bananes mijotées dans un sirop de sucre de palme — mais c’est ça qui me revient en tête quand je repense à Bali. Un goût de caramel chaud et de pluie en même temps. Tout ça ressemblait moins à un cours qu’à une invitation dans la cuisine de quelqu’un pour quelques heures. Si vous cherchez un cours de cuisine à Ubud à la balinaise, celui-ci n’est pas tape-à-l’œil, mais il est vrai et authentique, vous voyez ?
Oui, le transfert aller-retour depuis les hôtels du centre d’Ubud est inclus pour les cours du matin.
Vous cuisinerez sept plats balinais dont la pâte d’épices bumbu Bali, des satays (poulet ou légumes), des nouilles mie goreng, des pepes (poisson ou champignon) et le dessert kolak pisang.
Oui, un menu végétarien complet est proposé avec sate de tempeh et pepes aux champignons.
Non, seule la session du matin inclut la visite du marché traditionnel d’Ubud.
Le groupe de l’après-midi se rassemble à 14h30 devant Lapangan Desa Ubud, point de départ du transfert.
Pas besoin d’expérience — le cours est accessible à tous les niveaux et capacités physiques.
Vous dégusterez ce que vous aurez cuisiné vous-même au déjeuner ou au dîner pendant le cours.
Votre journée comprend le transfert aller-retour depuis les hôtels du centre d’Ubud (pour les cours du matin), tous les ingrédients et ustensiles prêts à votre poste, l’accompagnement d’un chef balinais anglophone, une boisson de bienvenue ou de l’eau minérale à l’arrivée, une visite guidée du marché d’Ubud si vous participez le matin, ainsi que le repas que vous aurez préparé avant de repartir le cœur et l’estomac pleins.
Besoin d’aide pour planifier votre prochaine activité ?