Suivez votre guide local dans les ruelles sinueuses de Venise, dégustez mozzarella, cicchetti dans des bacari historiques, et terminez par un gelato d’une boutique centenaire. Rires autour des spritz, histoires derrière chaque bouchée, et moments de vie entre les incontournables — le tout à un rythme tranquille pour bien profiter.
On a retrouvé notre guide, Marta, juste sous cette statue penchée au Campo Manin. Elle nous a fait signe avec un grand sourire et avant même que je réalise où j’étais, elle me tendait un spritz orange — pas le genre touristique, mais un peu plus corsé, presque herbacé. Le verre perlait de condensation pendant qu’elle m’expliquait comment les Vénitiens le boivent vraiment (moins sucré, plus amer). J’ai essayé de répéter le nom de la petite olive qu’on avait goûtée, mais Marta a ri et m’a doucement corrigé. C’était comme si elle nous ouvrait les portes de son quotidien pour la journée.
Les rues se resserraient à mesure qu’on avançait — vous savez, cette impression que Venise se replie sur elle-même parfois ? On s’est glissés dans une boulangerie où l’odeur de mozzarella en carrozza frite m’a sauté au nez avant même que je la voie. Du fromage chaud et salé, du pain qui laissait une trace d’huile sur les doigts (pas de serviette, juste à savourer). À une autre étape, un vieil homme derrière le comptoir nous a tranché des fromages à goûter. Il a hoché la tête quand j’ai dit « buono », mais n’a souri qu’après que j’ai fait une drôle de tête en goûtant un bleu. Marta lui a dit que j’étais en train d’apprendre.
J’ai perdu la notion du temps entre le bar à vin (le plus ancien bacaro de Venise, paraît-il) et le tramezzino qu’on a mangé assis sur des marches froides près de l’église des Frari. Les pigeons nous regardaient avec espoir. Le prosecco était vif ; ma compagne disait sentir la pomme verte mais moi, je goûtais surtout les bulles et le soleil. On n’a jamais eu l’impression d’être pressés — on a flâné devant le théâtre La Fenice puis dans des ruelles si étroites que mes épaules touchaient les deux murs. Parfois, Marta s’arrêtait pour montrer un détail : une enseigne fanée ou une femme qui étendait son linge au-dessus de nos têtes.
On a fini dans une gelateria ouverte depuis avant la Seconde Guerre mondiale — pistache pour moi, citron pour elle. Le propriétaire à peine levé de son journal nous a tendu nos cornets avec un petit signe de tête comme pour valider nos choix. En rentrant vers la place Saint-Marc, les mains collantes et les pieds fatigués, je me suis surpris à penser que ces tours gourmands à Venise ne sont pas juste une question de manger — ou pas seulement. C’est plutôt une invitation à découvrir comment les Vénitiens vivent vraiment, ce qui est plus rare qu’on ne le croit.
Vous pouvez choisir entre 6 ou 10 dégustations selon l’option réservée.
Oui, des alternatives végétariennes sont possibles en contactant votre hôte avant la visite.
Non, pas de prise en charge à l’hôtel ; le rendez-vous se fait au Campo Manin, en plein centre de Venise.
Oui, vous dégusterez des boissons locales comme le spritz et le prosecco pendant le tour.
Oui, les bébés et jeunes enfants sont les bienvenus, et les poussettes peuvent être utilisées.
Vous passerez par le Ponte delle Tette, le théâtre La Fenice, la place Saint-Marc, l’église des Frari et l’escalier Bovolo.
Oui, une halte dans l’un des plus anciens bacari de Venise est prévue pour déguster vins et cicchetti.
Votre journée comprend un guide gourmand privé et multilingue qui vous emmène dans les meilleurs spots locaux de Venise pour 6 ou 10 dégustations (selon votre choix), avec des classiques comme les sandwichs à la mozzarella, les cicchetti dans un bacaro historique, une dégustation de fromages chez un artisan familial, des spritz ou prosecco à siroter en chemin, et un gelato dans une gelateria d’époque — le tout ponctué d’histoires et de découvertes entre chaque étape.
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