Partez à cheval sur des chevaux calmes dans les contreforts pré-andins de Mendoza avec des guides locaux, partagez un mate dans une estancia familiale, observez la faune sauvage depuis des points de vue en montagne, et terminez par un asado au feu de bois accompagné de vin local sous un grand ciel. Pas de chichi, juste du vrai, chaleureux et plein de petites surprises qui restent en mémoire.
Je l’avoue, j’étais un peu stressé à l’idée de monter à cheval au début. On venait de quitter Mendoza en secouant sur un chemin de terre, la poussière dans notre sillage, quand soudain des chevaux au regard doux nous attendaient près de l’ancienne estancia gaucho. L’air sentait l’herbe sèche et la fumée de bois. Avant toute chose, nos hôtes – une vraie famille, pas juste du personnel – nous ont offert un mate fumant. J’ai essayé de le boire comme ils m’ont montré (sans remuer la paille, m’ont-ils dit), mais surtout je les regardais plaisanter pendant qu’ils sellait les chevaux. On se serait cru invités à une réunion de famille plutôt qu’en excursion organisée.
La balade a duré plus longtemps que prévu – environ trois heures à travers des collines qui paraissaient douces de loin mais étaient en réalité couvertes de rochers et de petites touches de fleurs jaunes. Martín, notre guide, ne cessait de nous montrer des choses : des condors qui tournaient haut dans le ciel (je les avais presque ratés), un guanaco timide qui s’est enfui entre les buissons. À un moment, mon cheval s’est arrêté net pour renifler quelque chose d’invisible ; Martín a juste souri en disant qu’elle “bavardait”. Le vent là-haut est vif sur les joues, mais il vous réveille agréablement. Quand on est enfin arrivés au point de vue, vers 2000 mètres d’altitude, je suis descendu surtout pour me dégourdir les jambes, puis je suis resté là, à contempler la ville en contrebas. On n’entendait rien, à part peut-être sa propre respiration.
La descente a paru plus facile, sûrement parce que je pensais déjà au repas. De retour à l’estancia, une odeur de fumée flottait depuis le grill – du bœuf et du porc rôtis sur des braises, des légumes légèrement carbonisés sur les bords. On a mangé dehors, autour d’une longue table en bois, pendant que Martín servait du vin de Mendoza, plus profond en goût que ce que je connais chez moi. Quelqu’un a essayé de m’apprendre à prononcer “asado” correctement ; Li a ri quand j’ai massacré le mot en espagnol. Il faisait déjà sombre et plus frais, mais personne ne semblait pressé de partir.
Je repense souvent à cette vue – au silence là-haut – et à la façon dont partager un repas avec des inconnus peut devenir familier après une journée comme celle-là. Si vous cherchez une balade à cheval près de Mendoza qui mise plus sur les rencontres que sur les photos parfaites… celle-ci m’a vraiment marqué.
La balade dure environ trois heures à travers collines et plaines près de Mendoza.
Oui, un asado traditionnel avec bœuf, porc, salades, légumes rôtis, eau et vin est compris.
Pas besoin d’expérience préalable ; les chevaux conviennent à tous les niveaux.
Le départ se fait depuis une estancia gaucho au pied des pré-montagnes de Mendoza, à environ une heure de la ville.
Le repas comprend des salades fraîches et des légumes rôtis en accompagnement des viandes.
Vous pourrez apercevoir des guanacos, condors, renards ou lièvres le long du parcours.
Oui, la prise en charge depuis Mendoza est incluse pour plus de confort.
Le groupe retourne en ville vers 22h après le dîner.
Votre journée commence par un transfert depuis Mendoza jusqu’à une estancia gaucho familiale où vous serez accueillis avec un mate avant de partir pour une balade guidée de trois heures à cheval à travers collines et plaines ; après avoir exploré des points de vue en montagne, vous reviendrez pour un asado au feu de bois avec salades fraîches, légumes rôtis et vin local à volonté, avant de repartir en soirée.
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