Vous marcherez au cœur de l’histoire vivante de Zanzibar avec un guide local — découvrez des sites emblématiques comme le Fort Ancien et la maison de Freddie Mercury, apprenez à reconnaître les portes anciennes et les récits de la traite des esclaves, puis terminez au marché Darajani où vous pourrez acheter de véritables épices de Zanzibar.
La première chose qui m’a frappé à Stone Town, c’est ce mélange de parfums — clous de girofle et cardamome flottant depuis le marché, mêlés à l’air salé de l’océan. Notre guide, Salim, nous a retrouvés juste devant la Maison des Merveilles. L’ancienne horloge était dépourvue d’aiguilles (apparemment, c’est ainsi depuis des années), mais peu importe — le bâtiment restait majestueux sous la lumière du matin. Salim a commencé par nous raconter des histoires de sultans et de marchands qui ont façonné ce lieu. On entendait l’appel à la prière résonner depuis une mosquée voisine alors que nous nous engagions dans une ruelle étroite.
À l’intérieur du Fort Ancien (Ngome Kongwe), j’ai caressé du bout des doigts les murs rugueux en pierre de corail pendant que Salim expliquait que cet endroit accueillait autrefois des ventes aux enchères d’esclaves. L’atmosphère était lourde, surtout avec les enfants qui riaient dans la cour voisine — la vie continue, mais on sent l’histoire vibrer sous ses pieds. Juste au coin de la rue, nous nous sommes arrêtés devant un bâtiment jaune pâle où Freddie Mercury a grandi. Pas de grande enseigne, juste une plaque et généralement quelques fans qui prennent des photos.
En déambulant dans les ruelles tortueuses de Stone Town, nous avons croisé des portes en bois ornées de clous en laiton — certaines à l’indienne, d’autres à l’arabe. Salim nous a montré comment les différencier grâce à leurs formes et motifs (les portes indiennes sont plus arrondies en haut). Nous nous sommes glissés dans une église catholique pour une photo rapide avant de rejoindre la cathédrale anglicane, où des panneaux racontent les histoires difficiles du rôle de Zanzibar dans la traite des esclaves. Les anciennes chambres des esclaves étaient fraîches et humides ; je me souviens que ma chemise collait dans mon dos à cause de l’humidité extérieure.
La dernière étape fut le marché Darajani — un tourbillon de couleurs et de bruits. Les vendeurs criaient en swahili, proposant de tout, du gingembre frais aux petits sachets de muscade. J’ai acheté quelques épices à rapporter chez moi ; leur parfum était bien plus intense que tout ce que j’ai pu trouver dans les supermarchés. Si vous aimez observer les gens ou simplement découvrir la vie quotidienne de près, c’est ici que ça se passe.
Oui, les familles participent souvent à ces promenades. Certains sujets comme l’histoire de l’esclavage sont sensibles, mais les guides adaptent leurs explications pour les plus jeunes.
La visite dure environ deux heures à pied, à un rythme tranquille, avec de nombreuses pauses pour photos et anecdotes.
Absolument ! Vous visiterez le marché Darajani vers la fin — pensez à prendre de l’argent liquide si vous souhaitez acheter des épices ou des souvenirs.
Oui, des minibus dala-dala et des taxis sont disponibles près des points de départ et d’arrivée de la visite.
Votre promenade privée en ville inclut un guide local professionnel qui connaît Stone Town sur le bout des doigts. Tous les frais d’entrée sont inclus — il vous suffit d’avoir des chaussures confortables et de la curiosité !
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