Vous explorerez cascades, parcs verdoyants, villages historiques et dégusterez des vins directement chez les producteurs—tout cela en une journée tranquille depuis Thessalonique. Une occasion unique de rencontrer des locaux, d’entendre de vraies histoires et de goûter des saveurs uniques.
Nous avons quitté Thessalonique juste après le lever du soleil, un café à la main, la ville encore à moitié endormie. La route vers les cascades de Metamorfosis était paisible—seul le murmure de la route et les premières bouffées d’air montagnard qui entraient par la fenêtre. Une fois arrivés, c’est le bruit de l’eau qui m’a frappé en premier. Ce n’est pas une grande cascade, mais la façon dont l’eau dévale les rochers, à moitié cachée par les arbres, est vraiment spéciale. Notre guide nous a montré la petite chapelle en pierre à proximité—on y trouve même de l’eau potable fraîche, assez froide pour faire grincer les dents. Certains ont osé plonger dans la piscine glacée au pied des chutes (pas moi, pas en avril), mais ça donnait envie. Il y a des coins pique-nique si vous voulez prendre votre temps, et l’air sent les feuilles mouillées et la mousse.
Ensuite, direction le parc Agios Nikolaos, juste à la sortie de Naoussa. C’est un de ces endroits que les locaux adorent—de vieux platanes majestueux, des ponts en bois au-dessus de ruisseaux limpides, et des familles en promenade. Il y a même un petit train qui fait le tour, ce qui m’a fait sourire au début, mais honnêtement, c’est plutôt sympa. Le parc dégage une atmosphère paisible ; on entend les oiseaux, le ruissellement de l’eau, et parfois des enfants qui courent près de l’aire de jeux. Notre guide a mentionné qu’il avait reçu un prix européen pour sa rénovation, ce qui se comprend—c’est bien entretenu sans être trop aseptisé. Nous avons pris un encas au kiosque (la tarte au fromage était encore chaude) et regardé quelques canards nager dans l’étang.
Naoussa elle-même dégage une fierté tranquille liée à son histoire. Nous nous sommes arrêtés à Stoumbani, où notre guide nous a raconté l’histoire des femmes qui ont choisi la liberté plutôt que la reddition en 1822. Un simple mémorial se trouve au bord de la rivière Arapitsa—rien de clinquant, juste un endroit qui invite à la réflexion. L’eau y coule vite, et on peut presque imaginer ce que ça a dû être ce jour-là. C’est lourd, mais essentiel à voir.
Après, nous avons pris la route vers Arkochori. La route se rétrécit, bordée de châtaigniers et de chênes qui semblent se serrer les uns contre les autres. Le village est minuscule—maisons en pierre avec des fleurs éclatantes dans les jardins, ruelles étroites où il faut se faufiler entre les scooters garés. Nous avons rempli nos bouteilles à une source (l’eau est glaciale), puis nous sommes réfugiés dans une petite taverne pour déjeuner. Le propriétaire a apporté des assiettes de fromage et de saucisson locaux sans même qu’on demande. Tout avait ce goût fait maison—simple, mais vraiment savoureux.
Le clou du voyage fut sans doute le domaine viticole Kir-Yianni. Maria, notre hôtesse, nous a guidés entre les rangées de vignes—elle nous a expliqué comment le Xinomavro est cultivé ici, certaines vignes étant plus vieilles que son grand-père. La salle de dégustation donne sur les collines ; on comprend pourquoi on appelle cette région « la terre du Xinomavro ». Nous avons goûté trois rouges et un blanc, chacun avec sa propre histoire. J’ai aimé la façon dont ils accompagnaient le vin de pain local et d’olives—rien de sophistiqué, juste des saveurs authentiques. Maria a partagé des anecdotes sur Yiannis Boutaris et la tradition viticole ancestrale de la région. C’était intime, loin de toute commercialisation.
En fin d’après-midi, nous reprenions la route vers Thessalonique, fatigués mais heureux. Le van était silencieux—la plupart d’entre nous ont somnolé un peu. De retour à la maison, nos téléphones ont vibré avec les photos de la journée (une belle attention). Si vous voulez découvrir une autre facette de la Macédoine—des villages authentiques, une cuisine locale et de très bons vins—cette excursion vaut vraiment le détour.
Oui ! Les parcours à pied sont faciles, il y a des aires de jeux au parc Agios Nikolaos, et des sièges bébé sont disponibles si besoin.
Pas du tout—les hôtes expliquent tout simplement et vous pouvez goûter autant ou aussi peu que vous le souhaitez.
Si vous voulez vous baigner (en été), prenez une serviette et un maillot—l’eau est froide ! Sinon, des chaussures confortables suffisent.
Le déjeuner n’est pas inclus, mais il y a d’excellentes tavernes locales à Arkochori où vous pouvez savourer des plats traditionnels.
Votre excursion comprend la prise en charge et le retour à l’hôtel à Thessalonique, le transport en voiture ou minivan confortable, un chauffeur/guide anglophone, de l’eau en bouteille et du café sur la route, le WiFi à bord pour partager vos photos en direct—et après votre voyage, vous recevrez photos et vidéos par email en souvenir.
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