Vous plongerez au cœur de la vallée de l’Omo en Éthiopie — rencontrant des tribus comme les Hamer et les Mursi, explorant des marchés animés, assistant de près à des cérémonies ancestrales, et partageant des repas avec les locaux tout au long du parcours. Si vous cherchez une vraie connexion, pas seulement du tourisme, ce voyage vous laissera des souvenirs impérissables bien après votre retour.
Nous sommes partis tôt d’Addis-Abeba, la ville encore en train de s’éveiller tandis que nous quittions ses rues animées. Notre première vraie étape fut Tiya — ces anciennes stèles qui émergent silencieusement de l’herbe, chacune ornée de gravures mystérieuses. Notre guide, Tesfaye, nous raconta leur signification pendant qu’une brise portait le parfum d’eucalyptus des arbres voisins. Plus tard, à l’église rupestre d’Adadi Maryam, je me suis glissé à l’intérieur de la fraîcheur de la pierre — des bougies vacillaient et quelqu’un fredonnait doucement un hymne. En fin d’après-midi, nous avons atteint Hawassa juste au moment où les pêcheurs ramenaient leur prise au bord du lac Awassa.
Le lendemain matin, nous avons commencé par une balade au marché aux poissons — du tilapia frais partout et des enfants riant en chassant les chats errants. En montant vers le pays Dorze, l’air se rafraîchissait et on sentait la fumée de bois s’élever des hautes maisons en forme de ruche. Nous avons observé des femmes tisser le coton sur d’anciens métiers en bois ; leurs mains allaient si vite qu’il était difficile de suivre. Quelqu’un nous a tendu un morceau d’injera tout juste sorti du feu — légèrement acidulé et encore chaud.
À Arba Minch, une balade en bateau sur le lac Chamo nous attendait. Des crocodiles se prélassaient sur les berges boueuses comme s’ils étaient chez eux ; des hippopotames soufflaient non loin mais restaient à distance. En traversant les villages de Weyto et Erbore, nous avons rencontré les peuples Tsemai et Erbore — les enfants nous saluaient timidement tandis que les anciens nous observaient avec une curiosité discrète. Ce soir-là à Turmi, les tambours résonnaient à travers les champs tandis que les jeunes Hamer dansaient sous un ciel étoilé — la danse “Evangadi” se ressent plus qu’elle ne se voit.
Une excursion à Omorate nous a fait traverser la rivière Omo en pirogue — l’eau éclaboussait mes chaussures à notre arrivée près du village Dassenech. Leurs maisons étaient basses et rondes, construites avec les matériaux du coin. De retour à Turmi, si le timing est bon, vous pourriez assister à la cérémonie du saut du taureau chez les Hamer : les familles se rassemblent, les femmes chantent et applaudissent pour encourager, et un jeune homme saute par-dessus une rangée de taureaux pour marquer son passage à l’âge adulte.
Les jours de marché à Dimeka ou Key Afer sont un festival de couleurs — les femmes Benna en colliers de perles négociant du sel ou des grains de café ; les hommes Karo exhibant leurs visages peints. À Jinka, nous sommes partis tôt à travers le parc national de Mago (attention aux babouins qui traversent la route) pour rencontrer la tribu Mursi — célèbre pour ses plateaux labiaux et ses peintures corporelles élaborées. Le musée du sud de l’Omo en ville aide à comprendre toutes ces traditions ; il vaut le coup d’y consacrer une heure ou deux si vous voulez un contexte au-delà de ce que vous voyez.
La dernière étape nous a menés dans le pays Konso — des collines en terrasses parsemées de statues en bois waka honorant les ancêtres. Notre guide expliqua comment chaque sculpture raconte une histoire sur des héros locaux ou l’histoire familiale. À la fin du voyage, de retour à Addis-Abeba, il restait le temps pour un dernier repas dans un restaurant traditionnel : un ragoût épicé de doro wat, du vin de miel versé dans de petits verres, des danseurs virevoltant autour de notre table jusqu’à l’heure du départ pour l’aéroport.
Ce voyage comprend de longs trajets et des conditions simples en zones reculées — il est donc préférable pour les enfants plus âgés qui aiment l’aventure et peuvent s’adapter à de nouvelles expériences.
Le saut du taureau est saisonnier et dépend des événements locaux ; votre guide fera tout son possible pour l’organiser si c’est possible pendant votre séjour.
Prévoyez des vêtements légers pour les journées chaudes, quelque chose de plus chaud pour les soirées fraîches en altitude comme chez les Dorze, des chaussures solides pour marcher, une protection solaire et un répulsif anti-insectes.
La plupart des petits-déjeuners sont inclus dans les hôtels ou lodges ; les autres repas sont généralement disponibles dans des restaurants locaux ou organisés par votre guide en cours de route.
Votre voyage comprend tous les transports terrestres en véhicule climatisé (croyez-moi, vous apprécierez sur les routes poussiéreuses), l’hébergement chaque nuit (hôtels ou lodges), les visites guidées des villages et marchés, ainsi que les frais d’entrée lorsque nécessaire. Des sièges bébé spécialisés sont disponibles si vous voyagez avec de jeunes enfants ; il suffit de nous prévenir à l’avance pour que tout soit préparé confortablement pour votre groupe.
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