Parcourez des églises millénaires encore vivantes de prières, découvrez des peintures cachées dans la grotte de Yemrehane Kirstos, et partagez des instants vrais avec les locaux, dont une cérémonie du café inoubliable chez l’habitant.
La première chose qui m’a frappé en sortant du petit aéroport de Lalibela, c’est cet air frais et sec, presque poussiéreux, avec un léger parfum d’eucalyptus. Notre chauffeur nous attendait, le sourire aux lèvres, et nous sommes partis aussitôt. La route serpente entre des collines parsemées de tukuls, tandis que des enfants nous saluent en agitant la main. Il ne faut qu’une trentaine de minutes pour rejoindre la ville, mais je n’arrêtais pas de scruter l’horizon à la recherche des célèbres falaises rouges.
Après un déjeuner rapide (injera et shiro, un classique indémodable), notre guide nous a conduits directement au cœur de Lalibela. Rien ne prépare vraiment à la découverte de ces églises taillées dans la roche. Bet Medhane Alem impressionne par sa taille, presque résonnante même pleine de monde. Notre guide nous a montré des détails fascinants : des croix gravées dans la pierre depuis des siècles, des prêtres en robes blanches se déplaçant silencieusement dans les ombres. Bet Maryam dégageait une odeur douce, un mélange d’encens et de terre, et j’entendais au loin des chants qui venaient de plus profond.
Le lendemain matin, départ tôt vers le nord, direction Yemrehane Kirstos. La route devient cahoteuse ; nous avons croisé des paysans menant des ânes et des femmes portant des fagots sur le dos. L’église de la grotte est nichée sous une falaise, fraîche et humide, un contraste avec la poussière de Lalibela. À l’intérieur, des peintures anciennes apparaissent sur les murs de pierre — certaines datent de plus de 900 ans, nous a expliqué notre guide. Le silence était seulement troublé par le goutte-à-goutte de l’eau dans l’obscurité.
De retour en ville après le déjeuner, nous avons visité un autre groupe d’églises — Bete Gabriel-Rufael ressemble à un véritable labyrinthe, tandis que Bete Giyorgis (Saint Georges) prend vraiment la forme d’une croix vue du ciel. Les habitants disent que c’est le clou du spectacle, et je suis resté là, à essayer d’absorber toute cette beauté.
Avant de reprendre la route vers l’aéroport, nous avons assisté à un office matinal à Bet Medhane Alem. L’endroit était bondé — les locaux chantaient doucement, les bougies vacillaient partout. Plus tard, ma famille d’accueil nous a invités chez elle pour le café. Elle a torréfié les grains sur des braises juste devant nous — une odeur qui emplit chaque recoin — puis a servi trois petites tasses à chacun (il ne faut surtout pas en laisser une goutte, c’est la superstition). Ce moment était aussi authentique que n’importe quelle église ou panorama d’Éthiopie.
Oui, tous les sites et véhicules sont adaptés, y compris les chemins à l’intérieur de la plupart des églises.
Bien sûr ! Nous participons à un vrai office à Bet Medhane Alem pour vivre la ferveur locale.
Le déjeuner n’est pas inclus, mais il y a plein d’options à proximité ; dites-nous si vous êtes végétarien, on vous aidera à trouver de quoi vous régaler !
Environ 45 km au nord — une route pittoresque d’environ 90 minutes selon l’état de la route.
Votre guide privé anglophone vous accompagnera à chaque étape — de la prise en charge à l’aéroport jusqu’à la visite des églises et le retour. Vous voyagerez dans un véhicule climatisé et bénéficierez d’un accès privilégié à un office matinal ainsi qu’à une cérémonie traditionnelle du café éthiopien chez une famille locale. Les personnes en fauteuil roulant et les familles avec jeunes enfants sont les bienvenues ; prévenez-nous à l’avance pour que tout se passe parfaitement.
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