Si vous voulez plus que des gros titres sur le passé de Medellín, cette visite vous offre un vrai contexte — des récits locaux, un street art vibrant dans la Comuna 13, et des conversations sincères sur la résilience. Vous découvrirez des lieux célèbres mais aussi goûterez des spécialités locales et entendrez des voix absentes des guides touristiques.
La journée a commencé avec notre chauffeur qui slalomait dans le centre-ville de Medellín — passant devant le palais de justice et la mairie. La ville bourdonnait déjà avec le trafic matinal, des vendeurs d’arepas sur leurs petits stands, et le son de la cumbia qui s’échappait des boutiques. Notre guide, Juan, nous a montré les bâtiments gouvernementaux en racontant comment ces rues étaient autrefois tendues durant les pires années. Difficile à imaginer aujourd’hui, mais on sent encore un peu cette histoire dans l’air.
Nous avons ensuite longé le stade Atanasio Girardot. Je n’avais jamais remarqué auparavant comment les toits des colisés imitent subtilement les montagnes en arrière-plan — c’est discret mais ingénieux. Juan nous a expliqué que les habitants sont fiers de ce mariage entre architecture et paysage. De là, nous sommes partis vers l’une des plus grandes galeries de graffiti en plein air d’Amérique du Sud, dans la Comuna 13. Ce sont d’abord les couleurs qui frappent — des fresques partout, certaines hautes de deux étages. Des enfants jouaient au foot à proximité pendant que nous goûtions des buñuelos vendus dans la rue (chauds et juste assez sucrés). Le guide nous a raconté les histoires des artistes qui utilisent ces murs pour raconter leur propre version du passé de Medellín.
Plus tard, nous avons visité la tombe de Pablo Escobar. L’endroit était étrangement calme, à part le bruissement des oiseaux dans les arbres au-dessus. Quelques habitants sont venus se recueillir — pas seulement pour lui, mais aussi pour d’autres enterrés à côté, comme sa fameuse « veuve noire ». Ici, pas de glorification ; Juan a plutôt parlé des victimes — policiers et familles qui ont le plus souffert durant ces années.
La route à travers l’ancien quartier de Pablo semblait presque ordinaire — des enfants à vélo, du linge qui sèche aux balcons — mais savoir ce qui s’est passé ici donnait un poids différent à l’endroit. Nous avons grimpé par des routes sinueuses jusqu’à La Catedral, la prison privée devenue monastère d’Escobar perchée au-dessus de la ville. La vue est à couper le souffle : tout Medellín s’étale en contrebas, des nuages glissant sur les collines verdoyantes. On comprend pourquoi il a choisi cet endroit.
La dernière étape fut Los Olivos — le toit où Escobar a finalement été capturé. Ce n’est plus qu’un immeuble d’appartements, rien de spécial ni signalé pour les touristes. Mais debout là, tandis que Juan racontait ce qui s’est passé ce jour-là, tout devenait réel d’une manière que les articles de presse ne peuvent pas transmettre.
Oui ! Les enfants sont les bienvenus tant qu’ils sont accompagnés d’un adulte. Les histoires mettent l’accent sur la résilience et la communauté plutôt que sur la violence.
Vous marcherez principalement dans la Comuna 13 pendant environ une heure ; les autres étapes se font en véhicule privé.
Absolument — votre guide viendra vous chercher et vous ramènera à votre hôtel à Medellín.
Oui, tous les sites sont sûrs pour les visiteurs aujourd’hui et les guides sont des locaux expérimentés qui connaissent parfaitement la région.
Votre visite privée comprend la prise en charge et le retour à votre hôtel partout à Medellín, un chauffeur-guide local sympathique qui partage des histoires authentiques (pas seulement des faits), un transport confortable en véhicule privé, toutes les taxes locales, ainsi que du temps pour des photos et la dégustation de spécialités en chemin.
Besoin d’aide pour planifier votre prochaine activité ?