Explorez les tunnels de Cu Chi près de Ho Chi Minh Ville avec un guide local qui partage des histoires familiales de la guerre. Attendez-vous à des moments immersifs—découvrir des trappes, goûter la nourriture de guérilla comme la tapioca et le thé pandan—et poser toutes vos questions avant de retourner en ville avec un regard neuf.
Vous êtes-vous déjà demandé ce que ça fait vraiment de se faufiler dans les tunnels de Cu Chi, au-delà des simples récits ? Je ne m’attendais pas à sentir mon cœur battre aussi fort quand notre guide, M. Thanh, a désigné un petit carré de terre avant de soulever une trappe camouflée—juste ce petit carré au sol. Il a souri, les mains couvertes de poussière, en racontant que son oncle se cachait là. L’air était déjà lourd malgré l’heure matinale ; les motos s’étaient éloignées derrière nous après notre départ de Ho Chi Minh Ville pour ce trajet d’une heure et demie vers l’ouest. Je n’arrêtais pas de penser à quel point le silence ici contrastait avec le tumulte de la ville.
On a d’abord regardé un vieux documentaire—images granuleuses, voix plus douces que prévu—puis on a traversé des cratères de bombes et des arbres qui semblaient plus vieux que tous les membres du groupe réunis. Dans les tunnels, on sent chaque frottement de la terre contre les bras et les genoux. Ce n’est pas un spectacle, c’est étroit, sombre, et ça sent la terre humide. À un moment, j’ai perdu de vue tout le monde devant moi, sauf la voix de Thanh qui revenait en écho, « Ça va ? » Franchement, j’ai failli rebrousser chemin, mais quelqu’un derrière moi a ri nerveusement et on a continué tous ensemble. Ce mélange étrange de peur et de curiosité reste gravé.
Je l’avoue : goûter à la tapioca trempée dans des cacahuètes écrasées (la « nourriture de guerre », comme l’appelait Thanh) n’était pas vraiment un délice, mais ça avait une saveur d’importance. Il y avait aussi du thé au pandan—douceâtre, herbacé—et les oiseaux chantaient quelque part au-dessus pendant qu’on s’asseyait sur ces bancs en bois brut. Thanh nous a raconté comment sa famille vit la guerre autrement que dans les livres ; il n’a jamais bâclé ses histoires ni esquivé les questions. Si vous voulez tirer au fusil AK47 sur le stand à côté, c’est possible moyennant un supplément—j’ai passé mon tour, mais un couple d’Allemands est revenu tout sourire, les oreilles bourdonnantes.
Le retour était plus calme, comme si chacun digérait ce qu’on venait de vivre sous terre—ou simplement fatigué de ramper sous la chaleur. Quoi qu’il en soit, je repense souvent à ce carré de terre avec sa trappe cachée, et aux mains poussiéreuses de Thanh qui nous montraient où l’histoire se cache juste sous nos pieds.
Les tunnels de Cu Chi sont à environ 60 km (environ 1h30 en voiture) de Ho Chi Minh Ville.
Oui, la prise en charge à l’hôtel est incluse pour cette visite guidée.
Si vous êtes claustrophobe, vous pouvez rester à la surface ; il n’est pas obligatoire de ramper dans les tunnels.
Vous dégusterez de la tapioca (nourriture de guerre) et du thé au pandan avant de retourner en ville.
Oui, le tir au AK47 est optionnel et se paie en supplément pendant la visite.
Les bébés et jeunes enfants sont les bienvenus ; poussettes et sièges bébé adaptés sont disponibles.
La visite dure généralement une demi-journée, transport compris depuis Ho Chi Minh Ville.
Votre journée comprend la prise en charge à l’hôtel à Ho Chi Minh Ville, tous les billets d’entrée aux tunnels de Cu Chi, un guide local dont la famille a vécu la guerre, ainsi qu’une dégustation de tapioca et thé pandan avant un retour confortable.
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