Vous naviguerez des deux côtés du Bosphore avec un guide local, en sirotant du thé pendant que les monuments d’Istanbul défilent—tour de Galata, palais de Dolmabahçe, forteresse de Rumeli—et ferez une pause d’une heure sur la rive asiatique à Beylerbeyi. Attendez-vous à des rires autour de biscuits, des histoires à moitié croyables et des instants où le tumulte urbain laisse place à l’eau et à la lumière.
La journée ne s’est pas déroulée comme prévu—mon téléphone a failli tomber à l’eau alors que j’essayais de prendre une photo du pont de Galata. Un homme à côté de moi a juste souri en disant, « Bienvenue à Istanbul ! » avec ce petit ton taquin typique des locaux. Le bateau était plus récent que ce à quoi je m’attendais, propre sans être guindé, et notre guide (je crois qu’elle s’appelait Ece ?) passait sans effort de l’anglais au russe. Une légère odeur de thé noir fort mêlée à quelque chose de sucré flottait dans l’air—ils avaient en fait distribué des biscuits, ce qui apportait un petit côté réconfortant alors que nous glissions sous l’ombre du palais de Dolmabahçe.
La silhouette d’Istanbul changeait à chaque virage. Un instant, c’étaient les coupoles de la mosquée Süleymaniye qui captaient le soleil ; l’instant d’après, la géométrie audacieuse du pont du Bosphore au-dessus de nous. Passer devant la mosquée d’Ortaköy depuis l’eau m’a donné envie de dessiner—la lumière sur son dôme semblait presque irréelle. Ece nous a montré la forteresse de Rumeli en racontant qu’elle avait été construite en seulement quatre mois (j’ai peut-être mal entendu, mais elle jurait que c’était vrai). En passant sous le pont Fatih Sultan Mehmet, quelqu’un a essayé de compter les voitures qui filaient au-dessus de nous. J’ai perdu le compte après sept.
L’arrêt côté asiatique—Beylerbeyi—n’a duré qu’une heure, peut-être ? Mais c’était assez pour flâner dans des rues calmes et lever les yeux vers les murs de marbre du palais de Beylerbeyi. Je ne suis pas entré (la file d’attente était plus longue que ma patience), mais rester là, avec le pont qui dominait tout, racontait déjà une histoire. Des hommes âgés jouaient au backgammon devant un café ; l’un d’eux m’a fait signe quand il m’a vu les observer. L’air était légèrement salé, avec une touche de diesel des ferries qui passaient—un parfum très Istanbul.
Au retour, nous avons croisé la tour de la Vierge qui brillait dans le crépuscule. Quelqu’un a demandé si les légendes à son sujet étaient vraies ; Ece a simplement souri en disant que chaque Istanbuli a sa propre version. Mon thé était devenu froid, mais ça ne me dérangeait pas—je repense encore parfois à cette vue quand le bruit de la ville devient trop fort chez moi. C’est drôle comme trois heures peuvent s’étirer ainsi dans la mémoire.
La croisière dure environ 3 heures, avec une marge de ±30 minutes selon le vent.
Oui, un arrêt d’une heure à Beylerbeyi sur la rive asiatique est prévu lors des croisières de jour.
Oui, les guides parlent anglais et russe pendant la croisière.
Du thé et des biscuits sont offerts tout au long du trajet.
Les bébés sont acceptés mais doivent être sur les genoux d’un adulte ; les poussettes sont autorisées à bord.
Le transfert n’est pas explicitement mentionné ; il faut vérifier lors de la réservation.
Oui, tous les frais et taxes sont compris dans le prix.
Non, l’entrée n’est pas incluse ; vous pouvez visiter si le temps le permet mais cela peut être payant.
Votre journée comprend tous les frais et taxes pour une croisière de 3 heures sur le Bosphore avec arrêts aux rives européenne et asiatique (dont une heure à Beylerbeyi), du thé et des biscuits offerts par un personnel sympathique, ainsi que des commentaires passionnants en anglais ou russe avant votre retour au point de départ en bateau.
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