Une journée complète depuis Arusha : randonnée à Materuni, préparation de café local, baignade aux sources de Kikuletwa et rencontre avec les Maasai.
Nous sommes partis tôt d’Arusha, l’air encore frais et légèrement brumeux, avec le Kilimandjaro qui se laissait parfois apercevoir entre les nuages, pour les plus chanceux. La route cahoteuse jusqu’au village de Materuni traverse des plantations de bananiers, où les enfants vous saluent en souriant. Notre guide, Daniel, originaire du coin, nous a montré les petites échoppes vendant des mandazi tout juste faits — ces douceurs moelleuses — et nous a raconté comment le peuple Chagga vit ici depuis des générations.
La balade vers la cascade de Materuni n’est pas longue, mais elle réserve quelques surprises : passages boueux et pierres glissantes, surtout si la veille il a plu. On entend la chute avant de la voir : un grondement qui s’amplifie au détour du sentier. La fraîcheur de la brume sur le visage est revigorante, et je n’ai pas résisté à tremper les pieds. L’eau est glacée, directement fondue du Kilimandjaro, mais ça réveille instantanément.
Après un petit moment au soleil pour se sécher, nous avons rejoint une ferme de café locale. Là, on met la main à la pâte : cueillir les cerises rouges mûres, les faire griller au feu de bois, puis les écraser avec un grand pilon en bois pendant que tout le monde chante. L’odeur des grains torréfiés emplit l’air. Quand vient enfin le moment de goûter sa propre tasse — sans sucre, c’est bien meilleur — on découvre un goût riche et terreux, bien loin du café industriel.
Ensuite, direction les sources chaudes de Kikuletwa. Ne vous fiez pas au nom : l’eau est plutôt fraîche que chaude, mais limpide et parfaite pour une baignade. Les garçons du coin s’amusent à se balancer à la corde accrochée à un vieux figuier avant de plonger dans la piscine naturelle. On trouve souvent des vendeurs de chips mayai ou de poulet grillé à proximité ; j’en ai profité pour grignoter à l’ombre, en regardant les libellules danser sur l’eau.
En fin d’après-midi, visite d’un boma Maasai. Le moment est unique : les familles se rassemblent pour la traite du soir. Les femmes nous ont invités à rejoindre leur danse (mes pas étaient plutôt maladroits), tandis que les anciens partageaient leurs histoires sur le bétail et les traditions. Les enfants riaient de mes tentatives pour saluer en maa. Ce n’était pas un spectacle, mais un vrai moment de partage, comme si l’on était invités chez eux.
Le sentier est court mais peut être glissant après la pluie — de bonnes chaussures sont recommandées. La plupart des gens y arrivent avec une forme physique moyenne.
Oui, des paniers-repas sont fournis, ainsi que des snacks et de l’eau minérale. Vous pouvez aussi goûter des spécialités locales lors des arrêts.
Bien sûr ! L’eau est claire et rafraîchissante — pas vraiment chaude, mais idéale pour se détendre après la marche.
Oui, elle est adaptée aux familles et accessible en fauteuil roulant sur la plupart des zones. Il faut juste être prudent sur les passages glissants près de la cascade.
Votre excursion privée comprend le transport aller-retour depuis Arusha, les entrées, les paniers-repas, les snacks, l’eau minérale et tous les transferts. Nos guides locaux connaissent tous les raccourcis et histoires du parcours.
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