Parcourez le cœur de Lisbonne avec un guide local, dégustez la ginjinha dans Bairro Alto, montez dans l’ascenseur Santa Justa pour des vues sur les toits, et faites halte sur des places historiques comme Rossio et Praça do Comércio. Rires, histoires inédites et instants magiques — comme cette première gorgée de liqueur de cerise — resteront avec vous longtemps après la visite.
« Pas de précipitation — Lisbonne aime se dévoiler doucement », nous confia Rui alors qu’on faisait une pause à la Praça do Comércio. Il venait de nous montrer les vieux motifs en pierre sous nos pieds, et je me suis rendu compte que j’avais levé les yeux tellement longtemps que j’avais failli les manquer. La brise venant du fleuve avait ce léger parfum salé, et autour, des gens débattaient tranquillement de foot — du pur Lisbonne. Notre petit groupe suivait Rui, qui semblait connaître tout le monde (ou du moins saluait tout le monde), serpentant par la place Figueira où les étals du marché se repliaient mais où flottait encore l’odeur d’oranges.
Je ne m’attendais pas à autant rire lors de cette balade à Lisbonne. Rui racontait des anecdotes sur la place Rossio — comment les habitants s’y retrouvaient pour les potins ou les manifestations — puis nous nous sommes serrés dans l’ascenseur Santa Justa. Il a un peu vibré et quelqu’un a lancé une blague nerveuse sur le vertige (pas moi, promis). La vue d’en haut, c’était un patchwork de toits rouges et de ruelles tortueuses, avec le soleil qui rebondissait sur les fenêtres. Un instant, tout s’est tu, à part le tintement d’un tram en contrebas. Ensuite, on a traversé le Largo do Carmo, chargé d’histoire — Rui nous a raconté que la révolution de 1974 s’était jouée ici, et j’ai essayé d’imaginer les chars roulant sur ces pavés.
Le Bairro Alto, c’était ensuite — du street art partout et du linge qui sèche au-dessus de nos têtes. On s’est glissés dans un petit bar pour un verre de ginjinha, cette liqueur de cerise qui brûle doux et fort à la fois. J’ai tenté un « obrigado » bien prononcé ; le barman a souri sans me corriger. L’église São Roque paraissait simple de l’extérieur, mais à l’intérieur, c’était tout en feuilles d’or et bois sombre, presque trop après la lumière de la rue. Quand on est arrivés au belvédère de São Pedro de Alcântara, mes jambes étaient fatiguées, mais la vue sur la colline du château… elle reste gravée.
Je ne sais pas si c’est le pastel de nata ou la marche qui a rendu tout ça plus vivant que n’importe quel guide. Trois heures sont passées en un éclair. Si vous voulez prendre vos marques à Lisbonne avec quelqu’un qui connaît vraiment la ville (et qui ne vous en voudra pas de traîner pour prendre des photos), c’est sûrement ici qu’il faut commencer.
La visite dure environ 3 heures.
Oui, vous dégusterez soit un pastel de nata, soit un verre de ginjinha pendant la visite.
Oui, l’itinéraire comprend la montée à l’ascenseur Santa Justa pour profiter de la vue panoramique.
Oui, les enfants sont les bienvenus, mais ils doivent être accompagnés d’un adulte.
Oui, les nourrissons et jeunes enfants peuvent être en poussette pendant la visite.
La visite est menée par un historien d’art professionnel qui partage ses connaissances locales tout au long du parcours.
Vous visiterez la Praça do Comércio, la place Figueira, la place Rossio, l’ascenseur Santa Justa, Bairro Alto, l’église São Roque et le belvédère São Pedro de Alcântara, entre autres.
Oui, la visite se fait par tous les temps ; il est conseillé de s’habiller en conséquence.
Votre balade de trois heures comprend des arrêts aux sites emblématiques comme la Praça do Comércio et Bairro Alto, avec des histoires racontées par un guide historien d’art. Vous dégusterez un pastel de nata ou un verre de ginjinha, le tout dans un parcours tranquille qui accepte les poussettes et se fait pluie ou beau temps.
Besoin d’aide pour planifier votre prochaine activité ?