Vous enfilerez votre harnais aux côtés d’un guide local, partirez de Queenstown en passant devant les Remarkables, puis vous envolerez au-dessus du lac Wakatipu avant de vous jeter ensemble dans une chute libre sauvage. Ressentez cette montée d’adrénaline en redescendant doucement — ce n’est pas qu’une poussée d’adrénaline, c’est une expérience qui vous marquera longtemps après l’atterrissage.
Je me souviens être debout sur le gravier de la zone de saut de Queenstown, les bottes qui crissaient, regardant le groupe d’entre nous qui s’agitaient nerveusement dans leurs combinaisons. Les Remarkables semblaient irréels sous la lumière du matin — je n’arrêtais pas de les regarder, distrait par leurs contours étonnamment nets. Notre guide, Cam, m’a tendu le harnais avec un sourire comme s’il avait fait ça mille fois (ce qui est sûrement le cas). Il a lancé une blague sur le fait « d’apprivoiser la peur » — j’ai ri, mais mes mains étaient moites. Le trajet en van depuis la ville a duré une vingtaine de minutes, mais ça m’a semblé bien plus court ; sûrement les nerfs qui jouent avec le temps.
Une fois dans ce petit avion, tout semblait amplifié — le bruit du moteur, les voix qui résonnaient. Ma monitrice tandem, Sarah, a vérifié mon harnais une dernière fois (elle vient de Dunedin et m’a confié avoir choisi Queenstown pour ses paysages — je comprends pourquoi). En regardant le lac Wakatipu s’étendre en dessous alors que nous prenions de l’altitude, j’ai eu ce moment étrange où la peur s’est envolée. Le bleu de l’eau était presque hypnotisant. Puis, soudain, c’était le moment — la porte s’ouvre, le vent glacial vous frappe, et Sarah crie quelque chose que je n’ai même pas saisi avant qu’on ne se lance.
La chute libre est difficile à décrire. C’est à la fois bruyant et silencieux. Mon estomac s’est décroché, puis il n’y avait plus que l’air et la vitesse — paraît qu’on atteint les 200 km/h, mais honnêtement, ça aurait pu être n’importe quoi. Je crois que j’ai crié ? Ou peut-être que c’était juste dans ma tête. Quand le parachute s’est ouvert, ça nous a secoués tellement fort que mes dents ont claqué (pas très élégant), mais ensuite tout a ralenti et on a plané au-dessus des pâturages et des collines sauvages. Cinq minutes en apesanteur, c’est plus long qu’on ne l’imagine. Sarah m’a montré les petits villages en contrebas — Arrowtown paraissait minuscule vu d’en haut. L’atterrissage a été plus doux que prévu ; l’odeur de l’herbe était bien présente sous mes pieds.
Je me surprends encore à repenser à ce saut quand le calme revient chez moi. Si vous envisagez un saut en tandem à Queenstown, rien d’autre ne vous réveillera autant de l’intérieur.
L’expérience complète dure environ 3h30, transfert inclus.
Oui, un transfert en navette est prévu depuis le centre de Queenstown jusqu’à la zone de saut.
Le poids minimum est de 40 kg et les moins de 18 ans doivent présenter une autorisation écrite d’un parent ou tuteur.
Oui, l’expérience est accessible aux personnes en fauteuil roulant.
La chute libre dure jusqu’à 60 secondes avant l’ouverture du parachute.
Cette activité n’est pas recommandée aux personnes ayant des problèmes de dos, des soucis cardiovasculaires ou aux femmes enceintes.
Tout l’équipement de sécurité, y compris les harnais et les briefings, est fourni par votre moniteur de saut.
Votre journée comprend la prise en charge en navette depuis le centre de Queenstown jusqu’à la zone de saut, l’équipement complet et le harnais ajusté par votre guide, un briefing sécurité complet avec votre moniteur avant l’embarquement, puis votre saut en tandem avant le retour en ville.
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