Partez de Swakopmund en fat bike avec un guide local pour explorer le désert du Namib, grimper des dunes et glisser sur des lits de rivière silencieux. Attendez-vous à l’air salé, aux chaussures pleines de sable et à des histoires du désert qu’on ne trouve dans aucun livre. Le rythme du pédalage dans ce calme vous accompagne longtemps après.
Vous êtes-vous déjà demandé à quoi ressemble vraiment le silence ? Moi pas vraiment, jusqu’à ce qu’on quitte Swakopmund sur ces fat bikes aux pneus surdimensionnés, suivant notre guide Thomas qui nous fait passer devant des maisons pastel et des enfants qui nous saluent depuis les marches. L’air sentait un peu le sel — l’océan était là, juste hors de vue — puis soudain, la ville s’est effacée. Il n’y avait plus que nous et ce large lit de rivière, sec comme du vieux pain mais étonnamment vivant quand on regarde de près. Thomas s’est arrêté pour nous montrer les traces minuscules de petits coléoptères zigzaguant dans le sable — il appelait ça « le trafic le plus lent du monde ».
La première dune semblait plus haute que ce que j’imaginais (mes jambes s’en sont vite rendu compte), mais il y a quelque chose de grisant à pousser dans le sable meuble puis à dévaler l’autre côté. On ne prend pas vraiment de vitesse, plutôt un doux souffle et cette sensation de s’enfoncer, presque de flotter. Le soleil chauffait mes bras et je sentais la poussière dans la bouche ; pas désagréable, juste authentique. Thomas continuait à nous montrer des plantes qui semblaient mortes mais ne l’étaient pas — l’une d’elles avait même un léger parfum de poivre quand on froissait ses feuilles.
J’ai essayé de prononcer « Namib » comme Thomas (naah-mib ?) et il a ri, ce qui a détendu tout le monde. Parfois, on s’arrêtait juste pour écouter — pas de voitures, pas de bourdonnement, juste le vent qui caresse le sable. Ce silence m’a marqué plus longtemps que prévu. Au retour, on a repris le lit de la rivière, les jambes fatiguées mais fières. Si la marée est bonne, on peut même rouler sur la plage — j’ai raté ça de trente minutes, mais franchement ça ne m’a pas dérangé ; mes mollets préparaient déjà leur revanche.
Le parcours fait environ 14 km et dure environ 2 heures.
Non, le départ se fait depuis le bureau de l’opérateur en centre-ville de Swakopmund.
Il faut pouvoir pédaler 14 km d’affilée et grimper plusieurs dunes ; une forme physique modérée est recommandée.
Les enfants dès 7 ans peuvent participer s’ils sont assez grands et en forme pour rouler 2 heures ; des vélos demi-taille sont disponibles.
Le tour inclut un fat bike adapté à votre taille, un casque et un guide local expérimenté.
Il faut être à l’aise pour rouler 2 heures sur des terrains variés, dont des dunes de sable.
Si la marée le permet, une partie du retour peut se faire à vélo sur la plage jusqu’à Swakopmund.
Votre journée comprend tout l’équipement — un fat bike adapté et un casque — ainsi que l’accompagnement d’un guide qui connaît chaque recoin des dunes. Rendez-vous au bureau central de Swakopmund avant de partir ensemble à l’aventure dans le désert.
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