Apprenez la poterie traditionnelle dans les montagnes du Rif avec la maître potière Zhour : de la collecte de l’argile à la cuisson de votre création. Séjournez 3 nuits chez une famille locale, partagez des repas, riez de vos œuvres imparfaites, et repartez avec un souvenir fait main.
Pour être honnête, j’avais surtout peur de me ridiculiser devant Zhour au début de cet atelier poterie dans les montagnes du Rif. Elle a ces mains fortes et cette façon calme de montrer les choses — je pensais tout gâcher dès la première minute. Mais elle m’a juste tendu une motte d’argile fraîche (encore un peu collante du bord de la rivière) et a dit quelque chose à notre guide Hicham, qui a ri en me conseillant de ne pas trop réfléchir. L’âne qui portait notre chargement reniflait toutes les quelques minutes. Je ne sais pas pourquoi, mais ça m’a rassuré.
La première matinée, c’était les mains dans la terre — au sens propre. Après un thé à la menthe chez Hicham (l’odeur du pain frais flottait encore), on a suivi Zhour sur un sentier caillouteux avec son âne. Ramasser de l’argile, ce n’est pas juste prendre de la boue ; il faut chercher certaines couleurs, sentir une certaine texture collante. Mes chaussures étaient complètement recouvertes à la fin. De retour chez elle, Zhour nous a montré comment pincer et rouler l’argile pour lui donner des formes vaguement ressemblantes à des bols — les miens ressemblaient plutôt à des patates ambitieuses. Elle ne m’a pas jugé. Le déjeuner était simple mais savoureux : pain, olives, et un ragoût au goût fumé.
Le lendemain, on a poli nos pièces avec du calcaire lisse — la mienne grinçait sous mes doigts — puis on les a peintes avec des pinceaux faits de brindilles et de poils de chèvre. Les pigments naturels sentaient la terre, presque sucrés quand ils étaient humides. La cuisson s’est faite dehors ; on entendait un crépitement doux au fur et à mesure que le four chauffait, la fumée flottait parmi les oliviers derrière nous. J’ai essayé de dire « merci » en tamazight, et le large sourire de Zhour m’a presque fait oublier la fatigue dans mes bras.
Au petit-déjeuner du dernier jour (je jure que leur miel a un goût différent ici), on a récupéré nos poteries encore chaudes du feu. La mienne porte l’empreinte de mon pouce sur un côté ; j’adore qu’elle ne soit pas parfaite. Ces deux jours passés dans les montagnes du Rif restent gravés, comme la poussière rouge sur la peau après une longue balade.
L’atelier dure deux jours avec un séjour de trois nuits chez l’habitant inclus.
Dans les montagnes du Rif, près de la maison de famille d’Hicham.
Oui, le déjeuner est fourni les deux jours, ainsi que le thé d’accueil.
Pas du tout, Zhour vous guide à chaque étape.
Les bébés et jeunes enfants peuvent participer s’ils sont en poussette.
Vous repartez avec votre propre poterie faite main en souvenir.
Non, aucun transfert n’est prévu ; les participants logent chez Hicham à proximité.
Cette activité n’est pas recommandée aux femmes enceintes ni aux personnes ayant des problèmes de dos ou cardiovasculaires.
Votre séjour comprend l’accompagnement d’un interprète local et de la maître potière Zhour, tout le matériel nécessaire, le thé d’accueil chaque jour, ainsi que le déjeuner pendant les deux journées d’atelier avant de retrouver votre famille d’accueil pour le dîner et le repos du soir.
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