Vous débarquerez sur la côte venteuse d’Inisheer pour une balade guidée à vélo (ou en calèche), entre épaves et cimetières engloutis, avant de partager un thé et des scones faits maison avec un habitant. Pas de chichi ni de course, juste la vraie vie insulaire, des rires et l’air de l’Atlantique qui reste en mémoire bien après le départ.
Vous êtes-vous déjà demandé ce que ça fait d’arriver sur une île où l’on se salue encore en gaélique ? Je ne savais pas trop à quoi m’attendre en débarquant du ferry à Doolin, direction Inisheer. C’est le vent de l’Atlantique qui nous a frappés en premier—frais, vif, comme seul ce coin du monde peut l’offrir. Notre guide (je crois qu’il s’appelait Tomás ?) nous a filé les vélos sans chichi—pas d’attente, on y est allé direct. L’air était chargé d’une odeur salée mêlée à celle de la tourbe fumante qui sortait d’une cheminée. J’ai tenté un « go raibh maith agat » (merci) et Tomás a souri, sûrement habitué aux essais maladroits.
Le tour à vélo était… tranquille, sans pression. On s’est arrêtés devant une épave rouillée sur les rochers, entourée de mouettes, puis on a roulé le long de murs en pierres qui semblaient là depuis toujours. Tomás nous a montré un cimetière à moitié englouti par l’herbe et raconté comment les tempêtes ont failli engloutir la moitié de l’île. À un moment, j’ai failli perdre mon chapeau dans le vent, et des enfants du coin ont rigolé en allant le récupérer pour moi—on sentait que tout le monde se connaissait ici. Pour ceux qui préfèrent éviter le vélo, il y a aussi des calèches tirées par tracteur, qui avaient l’air franchement sympa.
Après, on s’est réfugiés dans un petit café où la grand-mère d’un habitant préparait des scones derrière le comptoir—on sentait le beurre avant même d’entrer. Le thé était servi dans des tasses un peu ébréchées, et les locaux discutaient gaiement en gaélique pendant qu’on écoutait des histoires d’enfance sur Inisheer. Je repense encore à ce scone tiède avec sa confiture de cassis ; c’était sûrement l’air marin, ou alors ici, les saveurs ont vraiment quelque chose de spécial.
Le ferry met environ 20 minutes pour aller de Doolin à Inisheer.
Oui, vous pouvez opter pour une balade en calèche tirée par un tracteur sans supplément.
La visite inclut le billet aller-retour en ferry, le vélo (ou la calèche), un guide, ainsi qu’un thé/café et un scone avec questions-réponses avec un habitant.
Oui, les bébés peuvent être en poussette ou siège adapté, et les enfants sont les bienvenus.
La visite guidée à vélo dure environ deux heures autour de l’île.
Oui, après le déjeuner vous aurez du temps libre pour visiter le pub, l’aire de jeux ou la plage avant de repartir vers Doolin.
Votre journée comprend les billets aller-retour en ferry entre Doolin et Inisheer, une visite guidée à vélo de deux heures (ou en calèche si vous préférez), un thé ou café accompagné de scones frais dans un café local—et plein d’histoires partagées par un insulaire avant de reprendre le ferry ensemble.
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