Quittez Tallinn pour des falaises sauvages, approchez-vous de la cascade de Keila-Joa pour sentir sa brume, traversez les ombres soviétiques de Paldiski avant d’atteindre les eaux mystérieuses de la carrière de Rummu — tout ça en une journée avec un guide local qui a grandi dans le coin. Ce n’est pas lisse ni parfait, mais ça vous marque.
« Attends, on va vraiment entrer dans cet ancien avion ? » C’est ce que j’ai lâché quand notre guide, Mart, nous a fait signe à Paldiski. Il a juste souri et m’a dit de grimper — alors je l’ai fait. Le cockpit sentait le métal froid et la poussière, et les cadrans semblaient figés dans le temps. C’était étrange et émouvant à la fois, de s’asseoir là où des pilotes soviétiques prenaient place autrefois. Ce matin-là, on avait quitté Tallinn avec quelques autres voyageurs (pas plus de huit), et Mart racontait déjà des histoires avant même qu’on ait quitté la ville.
Notre premier arrêt fut les falaises de calcaire de Türisalu — le vent piquait un peu, les mouettes criaient au-dessus de nos têtes. On sentait le mélange de pin et d’air marin. Mart nous a montré d’anciens bunkers à moitié engloutis par la mousse ; il nous a raconté qu’enfant, ils se faufilaient ici avant que personne ne fasse attention aux clôtures. Ensuite, on est allés à la cascade de Keila-Joa, qu’il appelle « l’endroit le plus romantique d’Estonie » — j’ai ri, parce qu’en vrai, c’était surtout bruyant et sauvage avec la brume partout, mais j’ai compris ce qu’il voulait dire. Des locaux promenaient leurs chiens et nous regardaient d’un air complice, comme s’ils savaient qu’on n’était pas d’ici mais que ça ne les dérangeait pas.
Paldiski lui-même avait une atmosphère étrange — des immeubles à moitié abandonnés, des traces de russe partout (j’ai essayé quelques mots, Mart a rigolé). L’ambiance militaire d’antan est encore palpable si on regarde bien. Mais rien ne m’a préparé à la carrière de Murru. L’eau avait ce bleu incroyable sous un ciel gris, et le sol craquait bizarrement sous nos pieds — comme marcher sur de la vaisselle cassée ou un paysage lunaire. On est restés silencieux un moment, à tout absorber. Je ne sais pas pourquoi ça m’a autant marqué.
La visite dure environ 7 heures, transport depuis Tallinn inclus.
Oui, la prise en charge est incluse ; vérifiez les détails de votre réservation pour les modalités exactes.
Vous visiterez les falaises de calcaire de Türisalu et Pakri, la cascade de Keila-Joa, la ville de Paldiski, la carrière de la prison de Murru, et le cockpit d’un ancien avion soviétique.
Le groupe est limité à huit voyageurs maximum.
Non, le déjeuner n’est pas inclus ; de l’eau en bouteille est fournie, pensez à prendre des encas ou prévoir une pause repas.
Un niveau de forme physique modéré est recommandé car il y a de la marche.
Oui, les enfants sont les bienvenus mais doivent être accompagnés d’un adulte ; des sièges bébé sont disponibles si besoin.
Votre journée comprend de l’eau en bouteille pour tous, toutes les taxes locales déjà réglées pour éviter les surprises, le supplément carburant pris en charge par votre guide-chauffeur (qui est aussi votre conteur), ainsi que des sièges bébé spécialisés si nécessaire — et oui, la visite a lieu par tous les temps, alors habillez-vous en fonction des caprices de l’Estonie.
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