Vous traverserez les salars surréalistes d’Uyuni avec un guide local, dégusterez un steak de lama dans un hôtel de sel, observerez les flamants roses sur des lagunes rouges, vous détendrez dans des sources chaudes d’altitude et assisterez à un coucher de soleil transformant le paysage en miroir géant. Pas toujours confortable, mais inoubliable.
À peine avions-nous posé nos sacs dans le Land Cruiser que Mario, notre chauffeur, nous montrait en souriant une rangée de carcasses de trains rouillés. Le cimetière de trains près d’Uyuni est encore plus étrange que ce que j’imaginais — d’énormes roues à moitié enfouies dans la poussière de sel, des enfants qui grimpent sur les vieilles locomotives. L’air est sec, chargé d’une odeur métallique, et le vent siffle à travers les fenêtres brisées. Mario nous a raconté les mineurs qui prenaient ces trains ; j’ai essayé d’imaginer le bruit de ces engins traversant ce désert infini. Ensuite, on s’est arrêté à Colchani pour voir le sel broyé et emballé à la main — une femme aux cheveux poudrés de sel m’a même laissé tourner la manivelle (j’en ressens encore les courbatures). Les stands d’artisanat proposaient de petits flamants roses sculptés dans des blocs de sel — Li a ri quand j’ai essayé de dire « flamenco » en espagnol. J’ai dû massacrer le mot.
Puis on a enfin foulé le Salar de Uyuni, et franchement, rien ne prépare à ce premier pas sur cette surface blanche éblouissante. Notre guide a distribué des lunettes de soleil — indispensables — et nous a montré comment repérer les « yeux de sel », ces bassins bouillonnants qui paraissent peu profonds mais pourraient engloutir votre chaussure si vous n’y prenez pas garde. Le déjeuner était un steak de lama dans un hôtel entièrement construit en blocs de sel (même les chaises), bien meilleur que ce que ça laisse imaginer. On a roulé jusqu’à l’île Incahuasi où d’immenses cactus poussent entre les rochers — on se croirait sur une autre planète. Un silence presque sacré règne, interrompu seulement par le craquement du sel sous nos pas et les éclats de rire qui résonnent dans le vide. Le coucher de soleil était irréel : les nuages se reflétaient parfaitement sur le salar mouillé, donnant l’impression de flotter entre deux ciels. Mario a pris ces photos décalées de perspective que tout le monde fait — j’en ai une où je fais semblant d’écraser la tête de Li.
Le deuxième jour a commencé tôt, avec l’air froid qui mordait nos visages en traversant le désert de Siloli. Ici, les couleurs changent toutes les heures — les collines brunes deviennent rouges puis dorées, les volcans se dressent tout autour. On s’est arrêté à la lagune Cañapa pour observer les flamants roses pataugeant dans une eau bordée de minéraux blancs ; ils ont sursauté et décollé tous ensemble quand quelqu’un a éternué (pas moi cette fois). Le déjeuner, pris en plein air près de la lagune Hedionda, était simple mais chaud, ce qui comptait beaucoup à 4 000 mètres d’altitude. L’après-midi, on a atteint la Laguna Colorada : une eau rouge parsemée de centaines d’oiseaux roses, avec des sommets enneigés en toile de fond. Une légère odeur de soufre flottait, mais on s’y habitue vite.
Je ne pensais pas autant aimer les geysers de Sol de Mañana — la vapeur qui s’échappe des fissures dans le sol gelé, la boue qui bouillonne comme une soupe oubliée sur le feu. On sent la chaleur remonter à travers les bottes alors que nos doigts engourdis gèlent sous le vent glacial. Ce soir-là, on s’est détendus dans les sources chaudes de Polques, sous un ciel étoilé si brillant qu’il en était presque aveuglant ; quelqu’un a mis de la musique discrètement sur son téléphone, et après ça, plus personne n’a vraiment parlé.
Le dernier matin, on a traversé le désert Salvador Dalí — un endroit qui ressemble vraiment à ses tableaux — avant d’arriver à la Laguna Verde, avec le volcan Licancabur en arrière-plan, l’eau verte scintillant étrangement sous la lumière froide. Certains ont pris la route vers le Chili ; nous, on est revenus vers Uyuni en passant par des troupeaux de lamas et des canyons de roche noire où tout semblait plus calme après tant de couleurs.
Le circuit dure 3 jours et 2 nuits, avec départ et retour à Uyuni ou San Pedro de Atacama selon l’itinéraire choisi.
Oui, le déjeuner est inclus chaque jour, ainsi que le petit-déjeuner et le dîner, adaptés à vos besoins si vous nous prévenez à l’avance.
Un Toyota Land Cruiser 4x4 accueille jusqu’à six personnes, avec un chauffeur-guide bilingue.
La première nuit se fait en chambre privée avec salle de bain ; la deuxième nuit en hébergement partagé près de la Laguna Colorada avec sanitaires communs.
Oui, des repas végétariens, vegans ou sans gluten sont possibles sur demande avant le départ.
Non, le départ se fait depuis le bureau d’Andes Salt Expeditions au centre-ville d’Uyuni à 10h00.
Vous évoluerez entre 3 600 mètres (Uyuni) et environ 5 000 mètres près du désert de Siloli et des geysers de Sol de Mañana.
Oui, vous pouvez terminer à San Pedro de Atacama (Chili) ou revenir à Uyuni selon votre réservation.
Vos trois jours comprennent le transport en 4x4 Land Cruiser avec un guide local anglophone ; deux nuits d’hébergement (une nuit dans un hôtel de sel avec salle de bain privée près du Salar de Uyuni, une nuit près de la Laguna Colorada) ; tous les repas (petits-déjeuners, déjeuners — steak de lama ou options végétariennes — et dîners) ; les frais d’entrée ; une bouteille d’oxygène à bord ; ainsi que du temps pour les photos de perspective sur le salar et pour se détendre dans les sources chaudes de Polques avant de repartir ou de poursuivre vers le Chili.
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