Parcourez les quartiers les plus anciens de Lisbonne avec un guide local qui ne cache rien — des ruelles sinueuses d’Alfama à la vaste place du Commerce, en passant par le poids silencieux de Largo do Carmo. Attendez-vous à des récits sincères sur la traite atlantique des esclaves, le passé colonial portugais et des moments qui restent longtemps en mémoire.
Je ne pensais pas commencer notre matinée à Lisbonne en pensant au silence — mais c’est ce qui m’a frappé en arrivant à Largo do Carmo. La place était presque vide, juste notre petit groupe et Joana, notre guide, qui avait cette façon douce de marquer une pause avant de parler. Elle nous a montré les murs en pierre encore marqués par le coup d’État de 1974. L’odeur des marrons chauds d’un vendeur proche se mêlait à celle de la pierre humide. C’était étrange de se tenir là où les révolutions ont eu lieu et de réaliser combien d’histoires ne sont pas gravées sur les plaques.
Nous avons déambulé vers Alfama, en nous faufilant dans des ruelles qui semblaient plus anciennes que la mémoire. Joana nous a raconté la traite atlantique des esclaves et le rôle du Portugal — pas juste des faits, mais des histoires de personnes qui ont vécu et souffert ici. À un coin de rue, elle s’est arrêtée devant un emplacement où un monument aux victimes devrait voir le jour un jour (pour l’instant, ce n’est qu’un bout de trottoir). Elle nous a demandé d’imaginer ce que représenterait ce mémorial pour Lisbonne. J’ai essayé de me l’imaginer, mais c’était difficile — peut-être parce que cette histoire est encore si invisible ici. Une femme vendant des oranges nous regardait avec curiosité ; je me suis demandé si elle connaissait ces récits.
La place du Commerce avait un autre visage après avoir entendu parler de son passé comme cœur commercial de Lisbonne — pas seulement des navires et des épices, mais aussi des esclaves. Joana n’a rien édulcoré ; elle a parlé du quotidien des captifs en ville et de la manière dont ils ont façonné la culture lisboète, souvent invisiblement. À un moment, quelqu’un a demandé le lien entre religion et esclavage, et Joana a expliqué le rôle des églises — sa voix s’est faite plus basse. Cette pause me revient encore en tête.
La visite s’est terminée près de Largo do Carmo, avec des échanges sur l’effondrement colonial portugais dans les années 70. Le soleil est soudain apparu, illuminant les façades carrelées comme si rien de lourd ne s’était jamais passé ici — mais on le ressentait quand même, sous nos pieds ou peut-être dans la poitrine. Je suis reparti troublé, mais reconnaissant pour ces trois heures ; ce n’était pas une histoire facile, mais elle était vraie.
La visite dure environ 3 heures.
Oui, Alfama et la place du Commerce font partie du parcours.
Non, il n’y a pas de prise en charge à l’hôtel ; vous retrouvez votre guide au point de départ.
Non, elle n’est pas recommandée pour les personnes ayant des difficultés à marcher ou des problèmes cardiaques.
Les bébés et jeunes enfants sont acceptés s’ils sont en poussette.
Vous verrez le futur emplacement d’un monument dédié aux victimes de la traite des esclaves ; il n’existe pas encore.
Un guide local professionnel accompagne chaque petit groupe.
Oui, elle couvre aussi des événements récents comme la chute de l’empire colonial dans les années 1970.
Votre expérience comprend un guide local professionnel dans le centre historique de Lisbonne, toutes les taxes locales, ainsi que du temps sur des sites clés comme Alfama, la place du Commerce et Largo do Carmo, avec un retour libre à la fin de la visite.
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