Vous traverserez le désert en 4x4 et à dos de chameau, monterez à bord du légendaire train de fer sous un ciel étoilé, explorerez des villes anciennes comme Chinguetti et Oudane, nagerez dans des oasis cachées, partagerez un thé à la menthe avec les locaux — et terminerez par l’art et l’histoire à Nouakchott. Une aventure authentique mêlant culture et paysages sauvages vous attend.
Le sable collait à mes bottes alors que nous quittions Nouakchott à l’aube, la ville laissant peu à peu place à d’immenses plaines ocre. Notre chauffeur, Ahmed, connaissait chaque bosse sur la route d’Akjoujet — il s’est même arrêté pour un thé à la menthe sucré dans une cabane où des chèvres se promenaient entre les tables. À midi, l’air ondulait sous la chaleur quand nous sommes arrivés à Atar. L’odeur d’agneau grillé flottait depuis un café voisin. Plus tard, à Azougui, notre guide nous a montré des ruines de pierre anciennes à peine visibles sur les collines rocheuses — faciles à manquer si on ne sait pas où regarder.
Le lendemain matin, la vieille ville d’Oudane donnait l’impression de remonter le temps de plusieurs siècles. Des enfants jouaient au foot dans des ruelles poussiéreuses pendant que nous découvrions des peintures rupestres effacées, cachées derrière un mur en ruine à l’extérieur de la ville. La structure de Richat — que les locaux appellent « l’Œil du Sahara » — semblait irréelle depuis la crête ; j’avais vu des photos sur internet, mais rien ne vaut d’être là, le vent soufflant le sable sur mon visage.
Nous avons traversé les dunes en 4x4 et à dos de chameau, faisant halte à Tenoucheret pour un thé avec des bergers bédouins sous une tente en toile. Leurs histoires étaient aussi fortes que leur thé — amer et brûlant. À Chinguetti, je me suis perdu parmi les étagères de Corans manuscrits dans l’ancienne bibliothèque ; Fatima, la fille du bibliothécaire, proposait des tatouages au henné à qui voulait (le mien est toujours là). Ce soir-là, nous nous sommes rassemblés autour d’un feu de camp pour écouter de la musique — quelqu’un jouait du tidinit ancien pendant que les étoiles scintillaient au-dessus.
Le jour suivant était dédié aux chameaux et au silence. À dix kilomètres de Chinguetti, une dune que les habitants disent « chanter » quand le vent souffle juste comme il faut — elle émet vraiment un bourdonnement si on tend l’oreille. Nous avons campé à proximité ; j’ai à peine fermé l’œil mais j’ai aperçu une étoile filante avant l’aube.
L’oasis de Terjit a été une bouffée de fraîcheur après toute cette poussière — des palmiers partout et de l’eau ruisselant sur les rochers. Nous avons nagé dans des bassins à l’ombre des falaises et mangé des dattes directement cueillies. Ensuite, nous avons rejoint Choum et son énorme monolithe (le deuxième plus grand au monde, paraît-il), puis une nuit à bord du train de fer — bruyant, rugueux, inoubliable. Je me suis réveillé couvert d’une fine poussière noire mais avec un sourire d’enfant.
Noudhibou, c’était l’air salé et les mouettes tournoyant au-dessus des falaises de Cap Blanc. De vieux pêcheurs réparaient leurs filets à la main près de bateaux rouillés ; nous avons observé les oiseaux plonger bas sur la mer au coucher du soleil depuis Cap Tafarit — un super spot photo si vous êtes assez rapide avant que la nuit tombe.
Les derniers jours ont été rythmés par des balades en bateau depuis Iwik pour voir flamants roses et pélicans envahir de minuscules îles, puis retour à Nouakchott pour une dernière immersion urbaine : flâner dans les expositions colorées de la Galerie Zeyn, marchander au marché aux poissons où flotte une légère odeur marine, et parcourir les salles paisibles du Musée National remplies de bijoux berbères et d’outils anciens.
Ce voyage est parfait pour les familles (avec enfants plus âgés) comme pour les voyageurs solos cherchant une aventure en groupe — le rythme est adaptable et les guides très présents.
Prévoyez un foulard ou un masque (beaucoup de poussière), des lunettes de soleil, des vêtements en couches pour les nuits fraîches, des encas, une gourde — et évitez vos habits préférés !
Oui — il suffit de nous prévenir à l’avance pour que nous organisions des options végétariennes dans les auberges ou camps sur le parcours.
Une forme physique basique est nécessaire pour marcher sur le sable ou monter dans les véhicules et chameaux — mais la plupart des activités peuvent être adaptées selon votre confort.
Votre place inclut l’hébergement en hôtels ou maisons d’hôtes chaque nuit (parfois sous tente à la belle étoile), tous les repas principaux avec des dîners typiques mauritaniens, un chauffeur/guide privé connaissant bien la région, des 4x4 confortables (avec climatisation !), les entrées aux sites comme musées ou bibliothèques — et bien sûr : votre place dans ce fameux train de fer ! L’accès fauteuil roulant est possible dans la plupart des lieux, n’hésitez pas à nous prévenir si vous avez des besoins spécifiques.
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