Grimpez les sentiers sauvages du Morne Brabant avec un guide local qui vous transmet des histoires marquantes. Attendez-vous à des passages à mains nues sur des rochers chauffés par le soleil, à apercevoir la rare Trochetia boutoniana, et à des panoramas sur les lagons mauriciens presque irréels. L’histoire ici est puissante — elle vous accompagne jusqu’à la descente.
Je ne m’attendais pas à sentir autant le goût salé de l’air dès le début de notre randonnée au Morne Brabant — la montagne est tout près de la mer, mais j’imaginais plus de forêt que d’océan. Notre guide, Ravi, a souri à ma surprise et nous a conseillé de guetter de petites touches rouges dans le vert : la Trochetia boutoniana, m’a-t-il dit, est la fleur nationale de Maurice et ne pousse qu’ici. J’ai plissé les yeux dans les broussailles, pensant d’abord voir un oiseau. Les pétales avaient un aspect presque cireux de près, comme quelque chose qu’on voudrait toucher mais dont on hésiterait.
Le sentier devient plus raide après une heure environ. Il y a un passage où il faut mettre les mains — pas effrayant si on est à l’aise, mais j’ai quand même hésité. Ravi nous a montré exactement où s’accrocher et a un peu ri quand ma chaussure a glissé (il a dit que ça arrive à tout le monde). La roche était chaude au soleil même si les nuages passaient, et parfois une brise remontait de la mer, mêlant odeurs de terre et d’eau salée qui collaient à la peau. À un moment, on s’est arrêtés juste parce que c’était calme, à part quelques oiseaux — je ne saurais dire lesquels — et on pouvait voir jusqu’aux lagons d’un bleu incroyable sur la côte sud-ouest.
Il nous a raconté comment les esclaves s’étaient cachés ici — que Le Morne était leur refuge. C’est lourd de sens quand on est là, debout sur ces rochers, face à cet espace immense. J’ai essayé d’imaginer ce que ça devait être à l’époque. On n’a pas beaucoup parlé après ça, un moment. Puis quelqu’un a repéré une autre Trochetia boutoniana qui fleurissait comme par magie, et ça a brisé le silence d’une belle façon.
Il faut une forme physique moyenne, avec des passages raides où l’on utilise les mains pour s’aider.
Non, ce n’est pas conseillé pour les moins de 10 ans ni les plus de 65 ans à cause du terrain difficile.
Oui, l’accès est sur terrain privé et les visites guidées sont obligatoires pour la sécurité et l’entrée.
C’est un site classé UNESCO, chargé d’histoire, avec des plantes endémiques rares comme la Trochetia boutoniana.
Oui, tous les frais et taxes sont compris dans votre réservation.
La montée prend plusieurs heures, pauses comprises pour admirer les vues et écouter le guide.
Non, il faut prévoir ses propres encas et de l’eau.
De l’eau, des chaussures confortables avec bonne adhérence, de la protection solaire et éventuellement des encas.
Votre journée inclut tous les frais pour accéder aux sentiers privés du Morne Brabant, avec un guide local qui connaît chaque recoin de ce refuge montagneux — pensez juste à prendre vos encas et l’énergie pour les passages les plus raides.
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