Partez en groupe pour une journée complète à la découverte des montagnes du Caucase en Géorgie — lacs bleus du réservoir de Jinvali, pierres anciennes de la forteresse d’Ananuri, déjeuner copieux de khinkali en plein air et vues balayées par le vent depuis l’église de la Trinité à Gergeti, au-dessus du village de Kazbegi. Rires sur la route et émerveillement au sommet des montagnes : ici, on ne fait pas que visiter, on ressent la Géorgie au plus profond.
Quelqu’un agite un drapeau rouge près de la place de la Révolution de la Rose — c’est notre guide, Levan. Il balance déjà des blagues avant même qu’on monte dans le minibus. L’air est frais mais pas encore piquant, et chacun affiche ce visage du voyage matinal, à moitié endormi, à moitié excité. Le groupe parle plusieurs langues ; je me retrouve à côté d’une Polonaise qui partage ses encas avant même qu’on arrive au réservoir de Jinvali. L’eau y est vraiment bleue — pas un bleu Instagram, mais un bleu doux, presque laiteux sous les nuages. On s’arrête pour des photos et quelqu’un essaie de m’apprendre à dire « merci » en géorgien. Je n’y arrive toujours pas.
Rouler sur la route militaire géorgienne, c’est comme regarder un film défiler à la fenêtre — la forteresse d’Ananuri surgit soudain, ses murs de pierre collés à la rivière Aragvi. Levan nous raconte batailles et seigneurs féodaux ; j’essaie d’imaginer la vie ici il y a des siècles, avec ce vent glacial qui sifflait entre les pierres. La pierre rugueuse sous ma main sent un peu la mousse. Un instant, tout devient silencieux, seuls les oiseaux au-dessus et quelques klaxons au loin brisent le calme — je ne pensais pas me sentir si petit ici.
Le déjeuner se prend en plein air, quelque part entre Gudauri et Kazbegi (j’ai perdu le fil après trop de virages en épingle). Quelqu’un commande des khinkali pour tout le monde — ces raviolis sont plus lourds qu’ils n’en ont l’air, bouillants et relevés à l’intérieur. Levan nous montre comment les manger sans en mettre partout ; j’échoue lamentablement et deux Français en face de moi se moquent gentiment. La neige commence à tomber doucement quand on arrive à l’église de la Trinité de Gergeti — le chauffeur change de véhicule pour un 4x4 pour la dernière montée. Là-haut, il n’y a que le vent, le silence et le mont Kazbek qui se dresse derrière nous, comme sorti d’un vieux conte. Je repense souvent à cette vue quand le bruit reprend le dessus chez moi.
On aurait pu rester dormir à Kazbegi (certains l’ont fait), mais la plupart d’entre nous sont repartis ensemble, dans un silence fatigué, les phares qui clignotent dans les virages de montagne. Il y avait ce sentiment partagé d’avoir vu quelque chose de vrai — pas juste des lieux, mais des petits moments : des inconnus qui partagent leurs encas, quelqu’un qui chante doucement en russe près de Gudauri, Levan qui raconte des histoires qu’on ne peut pas vraiment vérifier mais qu’on a envie de croire.
Le tour commence vers 8h30 à Tbilissi et le retour est prévu vers 23h le soir même.
Pour les groupes de plus de 4 personnes, la prise en charge à l’hôtel est incluse ; sinon, le point de rendez-vous est la place de la Révolution de la Rose.
Le circuit comprend le réservoir de Jinvali, la forteresse d’Ananuri, la station de ski de Gudauri, le monument de l’Amitié (optionnel), Stepantsminda (Kazbegi) et l’église de la Trinité de Gergeti.
Le déjeuner n’est pas inclus mais il y a du temps pour manger dans des endroits locaux où vous pouvez goûter des plats traditionnels comme les khinkali.
Oui — parapente à Gudauri ou rafting avant le déjeuner sont possibles si la météo le permet ; ces activités sont en supplément et ne font pas partie du prix de base.
Un véhicule spécial (environ 5 à 7 $ par personne) vous emmène depuis le village de Kazbegi à cause des routes montagneuses escarpées.
Habillez-vous très chaudement — les couches sont indispensables — et dormez bien avant le départ, car le trajet est long et les conditions froides.
Le tour n’est pas recommandé aux femmes enceintes ni aux personnes ayant des problèmes de dos ou cardiovasculaires ; sinon, il convient à la plupart des niveaux de forme.
Votre journée comprend le transport en minibus avec un guide anglophone au départ du centre de Tbilissi (prise en charge à l’hôtel possible pour les groupes de plus de quatre), tous les arrêts panoramiques au réservoir de Jinvali, à la forteresse d’Ananuri, à la station de ski de Gudauri et au village de Stepantsminda — avec beaucoup de temps pour photos, histoires et activités optionnelles avant un retour tardif en soirée.
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