Parcourez Tallinn à vélo avec un guide local — entre tours médiévales et palais baroques, à travers parcs verdoyants et le vent vivifiant du bord de mer baltique. Des histoires à chaque arrêt : de la grandeur du palais Kadriorg aux instants de recueillement aux mémoriaux, sans oublier l’ambiance du festival de chant. Cette balade vous connecte à la ville et à ses habitants, même après avoir rangé votre casque.
« Vous avez déjà goûté la limonade à la rhubarbe estonienne ? » souriait notre guide Li en brandissant une bouteille alors que nous nous rassemblions devant City Bike, près de la tour Fat Margaret. Je n’avais jamais essayé, mais j’étais surtout concentré à ne pas basculer sur les pavés. L’air sentait le sel marin et les lilas — Tallinn fin printemps, c’est juste assez humide pour que votre jean colle aux genoux quand vous pédalez trop vite. Nous avons démarré en passant devant la Grande Porte Côtière, Li nous expliquant comment elle impressionnait et intimidait les visiteurs arrivant par bateau. J’ai essayé d’imaginer l’arrivée ici il y a des siècles, face à ces murs de pierre épais — franchement, difficile de ne pas se sentir tout petit.
La route vers le parc Kadriorg fut plus facile que prévu — surtout plate, avec assez d’arrêts pour boire ou prendre des photos, même mes jambes peu entraînées n’ont pas trop râlé. Le parc lui-même donnait envie d’y passer l’après-midi : prairies sauvages mêlées à des massifs bien entretenus, des enfants qui couraient sous de vieux arbres. Li nous a raconté que Pierre le Grand avait fait construire le palais Kadriorg pour sa femme ; je me suis laissé distraire par un couple qui discutait doucement en russe sur un banc tout près. On a jeté un œil à l’intérieur — le palais est tout en rose pastel et dorures, mais honnêtement, j’ai préféré l’odeur de l’herbe mouillée aux salles luxueuses.
La prochaine étape, c’était le site du festival de chant de Tallinn. On comprend vite son importance ici ; Li nous a parlé de la Révolution chantante et de ces milliers de voix réunies pour la liberté. Se tenir là où tant de chants ont résonné m’a donné des frissons, même sous le soleil enfin présent. Ensuite, on a roulé le long de la promenade en bord de mer, le vent de la Baltique soufflant si fort qu’il a failli me décoiffer (Li a rigolé en voyant mes cheveux). Sur le chemin, on est passé devant le mémorial des victimes du communisme — des rangées de noms gravés dans la pierre noire. C’était calme, à part quelqu’un qui accordait sa guitare non loin.
Je n’arrêtais pas de penser à tout ce que renferment ces 16 kilomètres autour de Tallinn — palais, mémoriaux, parcs où les habitants pique-niquent, se souviennent ou vivent simplement. La ville semble vivante sans jamais être écrasée par son passé. En revenant vers les pavés de la vieille ville, jambes fatiguées mais pas épuisées, j’ai réalisé que ça faisait un moment que je ne me préoccupais plus de paraître touriste à vélo.
La balade dure environ 2h30.
Le parcours fait environ 16 km.
Oui, le port du casque est inclus pour tous les participants.
Oui, des sièges enfants et remorques sont disponibles ; les enfants doivent être accompagnés d’un adulte.
Vous découvrirez le palais et parc Kadriorg, le site du festival de chant, la promenade en bord de mer, plusieurs mémoriaux, et plus encore.
Oui, des arrêts sont prévus régulièrement tout au long des 2h30.
Non, seuls le vélo et le casque sont fournis.
Les bébés peuvent participer s’ils sont assis sur les genoux d’un adulte ou dans des sièges adaptés.
Votre journée comprend l’utilisation d’un vélo de qualité et d’un casque pour chaque participant (avec sièges enfants ou remorques si besoin), toutes les taxes incluses, ainsi qu’un guide local anglophone qui fait vivre l’histoire de Tallinn au fil des arrêts — avec de nombreuses pauses avant de revenir dans la vieille ville.
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