Marchez sur les pierres anciennes de la forteresse d’Amberd, dégustez des fruits secs arméniens au bord glacé du lac Kari, et admirez les lettres géantes du Monument de l’Alphabet. Avec un guide local qui partage histoires et sourires, chaque étape devient intime — que vous regardiez les nuages glisser sur l’Aragats ou écoutiez le vent dans les murs du monastère.
« Vous voyez ce sommet ? Les locaux disent qu’il garde de la neige même en juillet », nous expliquait Ani, notre guide, en désignant le mont Aragats alors que nous quittions Erevan sur une route cahoteuse. J’ai collé mon front à la vitre — ce bleu intense qu’on ne voit qu’en altitude. La forteresse d’Amberd est apparue soudain, perchée au-dessus d’un tapis de fleurs sauvages et balayée par le vent. Les pierres étaient froides au toucher, et Ani nous racontait ses origines au VIIe siècle — j’imaginais les soldats se protégeant de ce même vent. Juste à côté, une petite église avec une bougie qui vacillait dans l’ombre. Je ne m’attendais pas à ressentir une telle sérénité ici.
Après Amberd, nous avons grimpé encore plus haut — littéralement. La route vers le lac Kari serpente entre des pâturages où des bergers saluent au passage. À 3250 mètres d’altitude, l’air se fait rare et frais (prévoyez une veste, croyez-moi). Le lac brillait presque comme du métal sous le soleil, entouré de plaques de neige malgré le mois de juin. Non loin, nous avons goûté des fruits secs : des abricots si sucrés qu’ils collaient aux dents, des noix qui m’ont rappelé la cuisine de ma grand-mère. Notre chauffeur plaisantait en disant qu’avec assez de fruits secs, on ne tomberait jamais malade — peut-être qu’il a raison.
Ensuite, cap sur le monastère de Saghmosavank, perché au bord du canyon de Kasakh. Le vent sifflait entre les pierres, et Ani nous montrait d’anciens manuscrits dans une petite salle où les moines écrivaient des heures durant à la lumière des bougies (j’ai essayé d’imaginer cette patience). Puis, nous avons rejoint le Monument de l’Alphabet. D’immenses lettres dispersées sur la colline — des visiteurs grimpaient sur leurs initiales pour prendre des photos. Ani nous a expliqué comment Saint Mesrop Mashtots a créé cet alphabet pour que les Arméniens puissent lire leur propre Bible. J’ai pensé que la langue, c’est bien plus qu’un simple code : c’est un vrai foyer.
Je repense souvent à la vue depuis Amberd — les fleurs sauvages ondulant sous les vieux remparts, et comme tout semblait petit vu d’en haut. C’est drôle comme une excursion d’une journée au départ d’Erevan peut vous faire sentir à la fois loin et étrangement connecté.
La durée est approximative, comptez une journée complète avec plusieurs arrêts avant le retour à Erevan.
Pas de repas complet, mais vous aurez de l’eau en bouteille, des pâtisseries et une dégustation de fruits secs arméniens pendant la journée.
Le lac Kari est à 3250 mètres d’altitude ; même en été, prévoyez des vêtements chauds à cause du froid et des éventuelles plaques de neige.
Elle est adaptée à tous les niveaux de forme physique, mais déconseillée aux personnes souffrant d’hypertension à cause de l’altitude.
Oui, les billets d’entrée sont compris dans votre réservation.
La prise en charge se fait depuis un point central ; vérifiez les détails lors de la réservation pour les options de prise en charge à l’hôtel.
Un guide professionnel parlant anglais et russe accompagne le groupe pendant toute la journée.
Les bébés sont les bienvenus, mais doivent être tenus sur les genoux d’un adulte ou installés en poussette ; les enfants doivent être accompagnés d’un adulte.
Votre journée comprend un transport climatisé avec WiFi à bord (très utile, croyez-moi), de l’eau en bouteille et des pâtisseries pour tenir entre les étapes, une dégustation de fruits secs arméniens près du lac Kari (je rêve encore de ces abricots), tous les billets d’entrée pour Amberd et le monastère de Saghmosavank, ainsi que les récits de votre guide local en anglais et russe, pour découvrir ensemble les hauts plateaux d’Arménie.
Besoin d’aide pour planifier votre prochaine activité ?