Pagayez dans les eaux sauvages des gorges d’Osumi avec un guide local depuis Berat, en passant par cascades et arches de pierre millénaires. Ressentez la fraîcheur sur votre visage, écoutez les histoires du guide et partagez des rires avec les autres voyageurs — équipement et transport inclus. Plus qu’une visite, une immersion dans la nature brute de l’Albanie.
La première chose qui m’a frappé, c’est ce vert intense en quittant Berat — un vert qui fait plisser les yeux. Notre guide, Erion, avait ce don pour mêler blagues et anecdotes locales ; je me souviens encore de ce pont en pierre en ruine qu’il a désigné en disant qu’il était plus vieux que les recettes de sa grand-mère. Le trajet jusqu’aux gorges d’Osumi ne dure pas longtemps (environ une heure), mais on sent la nature se resserrer doucement autour de nous. En arrivant à Skrapar, j’entendais déjà le murmure de l’eau en contrebas, un bruit sourd mêlé aux chants d’oiseaux.
Je n’avais jamais porté de combinaison avant, c’était… surprenant. D’abord glacée, puis rassurante une fois bien attachée et la pagaie en main. Erion a distribué les casques et nous a fait un petit briefing sécurité qui a déclenché des rires nerveux — il a dit « pas d’inquiétude, c’est la rivière qui se fâche si vous ne l’écoutez pas ». Une fois dans le raft, j’ai remarqué la clarté de l’eau — presque comme du verre par endroits, puis soudainement blanche et mousseuse en arrivant sur un rapide. Huit cascades dévalaient les falaises couvertes de mousse ; l’une d’elles nous a aspergés en plein visage, et j’ai même goûté un peu de cette pierre humide (pas facile à décrire autrement). Quelqu’un a crié « cathédrale ! » en passant sous une arche rocheuse — un instant presque sacré.
Les parois du canyon sont si proches qu’on peut parfois les toucher. À un moment, Erion a montré un coin où poussent des herbes sauvages — sa mère les cueille pour faire du thé, mais il nous a prévenus de ne rien prendre sous peine d’avoir les mains « très épicées ». L’air sentait la terre mouillée et une douceur mystérieuse. On a arrêté de pagayer un moment juste pour flotter et écouter ; le silence n’était troublé que par quelques gouttes tombant d’en haut. Je crois que tout le monde s’est senti tout petit, mais d’une belle façon. Franchement, je ne m’attendais pas à trouver des endroits pareils en Albanie.
À la fin, mes bras étaient fatigués et mes chaussures faisaient un bruit de suintement à chaque pas vers la navette (prévoyez des chaussettes sèches). Mais il y avait cette étrange joie qui flottait dans le groupe — comme si on avait partagé un secret dans l’ombre des gorges. Je repense souvent à ce moment où je dérivais sous la dernière cascade, l’eau froide sur le visage et le soleil qui filtrait à travers les feuilles. Aucune photo ne rend vraiment ça.
Il faut environ une heure en minibus pour rejoindre les gorges d’Osumi depuis Berat, dans la région de Skrapar.
Oui, les débutants peuvent participer s’ils ont une forme physique correcte ; les guides donnent toutes les consignes de sécurité.
Le rafting est possible de janvier à juin ; à partir de juillet, les tours se transforment en baignade ou randonnée à cause du niveau d’eau plus bas.
Les enfants sont acceptés à condition d’être accompagnés d’un adulte.
Le déjeuner n’est pas inclus ; seuls l’équipement, le guide et le transport sont fournis.
Prévoyez des vêtements et chaussettes secs pour après le rafting ; tout le matériel nécessaire est fourni.
Oui, le transfert en minibus climatisé depuis Berat est inclus dans la prestation.
Une option végétarienne est disponible sur demande lors de la réservation.
Votre journée comprend le transfert en minibus climatisé depuis Berat, tout l’équipement nécessaire pour le rafting (combinaison, veste thermique, gilet de sauvetage, casque) et l’accompagnement d’un guide local professionnel, avant le retour à votre point de départ.
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